She’s Gotta Have It, la nouvelle série de Netflix réalisée par Spike Lee d’après son premier long métrage, annonce sa sortie en novembre dans un premier teaser engageant.
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En projet depuis 2014, She’s Gotta Have It est l’adaptation du premier long métrage de Spike Lee, sorti en 1986, et titré en français par Nola Darling n’en fait qu’à sa tête.
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Déclinée en dix épisodes, la série sera disponible à partir du 23 novembre sur la plateforme de diffusion et marque le retour du réalisateur américain sur le petit écran après le pilote de la série Shark en 2006. À la fois scénariste, réalisateur et producteur exécutif aux cotés de sa femme Tonya Lewis Lee, Spike Lee arbore toutes les casquettes sur ce nouveau projet.
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Fidèle au film, le récit sera centré sur Nola Darling, une artiste néophyte d’une vingtaine d’années qui se cherche et passe son temps à Brooklyn entre ses amis, son travail et ses trois amants : Greer Childs, un homme bien sous tous rapports, Jamie Overstreet, un banquier, et Mars Blackmon, un tombeur. Amenée à faire un choix, la jeune femme les réunit alors le temps d’un dîner avec sa voisine homosexuelle.
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Dans ce premier teaser d’une quinzaine de secondes récemment dévoilé, fait de superpositions de photos en noir et blanc et d’une titraille aux couleurs pop, Netflix nous dévoile ainsi un univers urbain tendance et arty, reflet d’un Brooklyn contemporain.
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DeWanda Wise, notamment aperçu dans la série Shots Fired de Fox, incarnera le rôle-titre, tenu par Tracy Camilla Johns dans la version originale, et partagera l’affiche avec Cleo Anthony, Lyriq Bent, Anthony Ramos, Chyna Layne, Ilfenesh Hadeara, Margot Bingham, Sydney Morton et Joie Lee.
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Deadline rappelle par ailleurs que Nola Darling n’en fait qu’à sa tête, tourné en seulement douze jours avec un budget minime de 175 000 dollars avait fait sensation en 1986. Produit par un label indépendant, ce premier long métrage a révélé Spike Lee au grand public. Parti prenant du courant du cinéma indépendant des années 1980, le film a par ailleurs été salué par la communauté afro-américaine pour avoir marqué un tournant dans la représentation des Noirs dans le cinéma américain. Dans Nola Darling n’en fait qu’à sa tête, les principaux protagonistes s’affirment alors comme des jeunes citadins modernes et intelligents, loin des rôles de criminels et de seconde main affiliés aux Noirs.
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Avec She’s Gotta Have It, Netflix continue ainsi d’attirer les faveurs des grands réalisateurs après David Fincher (Mindhunter), Martin Scorsese (The Irishman), ou encore Bong Joon-ho (Okya) et Noah Baumbach (The Meyerowitz Stories), qui ont créé la polémique au 70e Festival de Cannes. Récemment, Naomi Kawase, séduite par Okja, a laissé entendre qu’elle serait prête à collaborer avec Netflix, qui donne, selon elle, une plus grande liberté créative aux réalisateurs. Prochaine recrue de Netflix ? Affaire à suivre…
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Juliette Hay
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