Les poupées du diable de Tod Browning (The Devil-Doll, 1936)
Adapté du roman Brûle, sorcière, brûle, Les Poupées du diable est l’avant-dernier film de Tod Browning, maître du cinéma fantastique des années 20 et 30, réalisateur de Dracula avec Bela Lugosi, La Marque du vampire ou encore le célèbre Freaks, la monstrueuse parade.
Victime d’un complot ourdi par ses associés, le banquier Paul Lavond est envoyé au bagne. En prison, il fait la connaissance d’un chimiste génial avec lequel il s’échappe. Celui-ci a découvert un procédé permettant de rapetisser les animaux et entend appliquer sa découverte aux humains, qu’il pourra contrôler par la pensée. Libre, Lavond entreprend de se venger en appliquant l’invention du chimiste à ses anciens associés, qu’il souhaite réduire à l’état de Lilliputiens.
Dans ce film aux personnages minuscules, Tod Browning demande à son chef décorateur Cédric Gibbons de créer des décors gigantesques afin que l’illusion à l’écran soit la plus réaliste possible. Cette technique a été réutilisée sur L’homme qui rétrécit de Jack Arnold.