Paul Schrader va écrire le scénario du biopic d’une « ballerina » russe « l’ultime femme fatale », Mathilde Kschessinska qui fut la maîtresse du dernier Tsar russe Nicolas II, avec un financement du Kremlin.
Alors qu’il développe en parallèle le thriller érotique THE CANYONS écrit par Bret Easton Ellis, le scénariste/réalisateur mythique Paul Schrader se chargera du scénario de l’histoire de la ballerine russe Mathilde Kschessinska, la maîtresse du dernier tsar de Russie, décrite comme « l’ultime femme fatale », rapporte THR. Pour la première fois, un grand scénariste américain rédige un film Russe sur une figure mythique du passé du pays. Le biopic actuellement sans titre sera tourné en anglais avec un casting à la fois russe et américain. Il sera financé par le Kremlin et produit par Vladimir Vinokur – comédien Russe, chanteur de pop et animateur TV – et Moskalev l’imprésario des ballets russes en collaboration avec les producteurs américains David Weinsman (Le baiser de la femme araignée) et Anatoly Davydov. Selon Paul Schrader, « la vie de Kschessinska est une puissante métaphore de la culture russe et évoque le meilleur des arts russes. Elle a été non seulement un témoin d’une période critique de l’histoire de son pays, mais elle en a aussi été une protagoniste pour finalement être contrainte à quitter son pays ». Il ajoute que « l’histoire de Kschessinska me donne une opportunité passionnante de créer une fiction historique non seulement au travers du récit mais aussi au travers des ballets qu’elle a dansés et définis ».
A la fois honnie et adorée la « prima ballerina » puis « prima ballerina assoluta », a créé le scandale et fomenter des intrigues dans la famille impériale. Elle fut la maîtresse de quatre aristocrates, très influents auprès de la dynastie Romanov. Elle fut également la maîtresse du Tsar Nicolas II, assassiné avec toute sa famille àEkaterinbourg. Après avoir échappé de peu aux Bolchéviques, elle s’est réfugiée à Paris où elle a enseigné la danse entre autres à Yvette Chauviré et Margot Fonteyn. Elle est morte en 1971 quelques mois avant son centième anniversaire.
Pour Moskalev l’impresario des ballets russes, « Ce projet n’est pas seulement destiné à faire un film pour le marché international, c’est aussi une fenêtre vers la véritable compréhension de l’âme Russe ».