Veuve mais pas trop (Married to the mob, 1988)
Deux truands en costume attendent sur un quai, au milieu des travailleurs, le train qui mène des suburbs au centre-ville. La discussion oscille entre ragots du milieu et déboires de la vie de famille, le tout sur le ton de la comédie. Puis le train arrive, ils le prennent, et c’est à peine s’ils suspendent leur conversation pour assassiner un des passagers de la rame.
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Contrairement à ce que l’on pourrait croire, nous ne sommes pas chez Tarantino mais bien chez Jonathan Demme, ce maître de la comédie eighties. Avec Veuve mais pas trop, il réalise une nouvelle perle du cinéma comique américain des années 1980. Michelle Pfeiffer est impériale dans le rôle d’une veuve de la pègre menacée par la famille de feu son mari.
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Alec Baldwin brille dans l’un de ses trop rares rôles comiques et Matthew Modine fait des merveilles en inspecteur qui enchaîne les gags cartoonesques. La musique de David Byrne finit de faire de cette comédie à la fois mafieuse et romantique une franche réussite.
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