La Vie de Brian des Monty Python (1979)
En 1979, la troupe des Monty Python livre son troisième film au cinéma après La Première Folie des Monty Python et Sacrée Graal avant d’en sortir un dernier avec Le Sens de la Vie, projeté au Festival de Cannes en 1983.
Il compte l’histoire folle de Brian, qui, le jour de sa naissance dans l’étable voisine à celle de Jésus-Christ, reçoit la visite des Rois Mages, qui se rendent vite compte de leur erreur. À l’âge adulte, celui-ci va aller de péripéties en péripéties jusqu’à être pris pour un messie et être suivi par une bardée de fidèles alors qu’il n’en a pas du tout envie.
Ce deuxième long-métrage est à l’image du groupe. Un humour débridé où la dérision et le saugrenu sont maîtres. Ici, ce n’est pas la religion qui est prise à dérision, mais plutôt le fanatisme sous toutes ses formes et la sottise qui en découle. Bien que le personnage de Jésus n’apparaisse ici que quelques secondes à l’écran, l’oeuvre scandalisera certains spectateurs.
Par son aspect pamphlétaire dénonçant les prophètes de pacotille, La Vie de Brian s’est attiré les foudres des religieux les plus vindicatifs toujours prompts à se dresser contre ceux qui oseraient se moquer de leurs croyances. Sortant leur film en premier lieu aux États-Unis où ils pensaient être plus tranquille que dans la très conservatrice Angleterre, les Monty Python n’ont pourtant pas été épargnés.
La vie de Brian fut prohibé pendant huit ans en Irlande, un an Suède et interdit de distribution pendant onze années en Italie. L’humour sur la religion n’est pas de tous les goûts mais il a été de celui de l’ex-Beatles George Harrison qui fut l’un des producteurs.
Pour ce film tourné en 1978 en Tunisie, la bande des Monty Python s’est, comme de coutume, décupler pour tenir plusieurs rôles dans ce film qui sera classé 28e du top 100 des meilleurs films britanniques de l’histoire établi en 1999 par le British Film Institute. Il reste aussi dans les mémoires pour sa chanson finale Always look on the bright side of life.
PC et CP