Après Oxygène, Alexandre Aja est de retour avec un nouveau film d’horreur, Mother Land, qui met en vedette Halle Berry dans la peau d’une mère protégeant ses enfants d’un mal qu’elle seule semble voir.
«Béni soit le bois ancien de notre maison… » Telle est prière que scandent une mère et ses enfants pour que leur petite habitation perdue dans les bois les protège du mal qui a envahi la Terre.
Alexandre Aja, réalisateur de Haute Tension (2003), du remake de La Colline a des Yeux (2006) ou encore des classiques de série B Piranha 3D (2010) et Crawl (2019), revient à l’horreur classique après son film de science-fiction Oxygène (2021).
Produit par 21 Laps Entertainment, société de Shawn Levy (Stanger Things), et Lionsgate, Mother Land (Never Let Go en version originale) est écrit par KC Coughlin et Ryan Grassby (Mean Dreams, Many Thanks to Isla).
« Depuis la fin du monde, June (Halle Berry) protège ses fils Samuel et Nolan en les confinant dans une maison isolée. Ils chassent et cherchent de quoi survivre dans la forêt voisine, constamment reliés à leur maison par une corde que leur mère leur demande de ne surtout « jamais lâcher ». Car, si l’on en croit June, la vieille cabane est le seul endroit où la famille est à l’abri du « Mal » qui règne sur la Terre. Mais un jour la corde est rompue. Ils n’ont alors d’autre choix que de s’engager dans une lutte terrifiante pour leur propre survie… »
Selon le synopsis, la consigne est donc simple : ne jamais lâcher la corde. Les nouvelles images insistent sur ce leitmotiv et celui de la prière. La bande annonce n’hésite d’ailleurs pas à présenter Halle Berry comme un personnage dangereux. Celle-ci menace ses enfants avec un couteau et une image la dévoile la bouche en sang.
Le film cherche à développer des thématiques fortes sur la parentalité et la surprotection des enfants dans un monde qui évolue à toute vitesse et qu’il est parfois difficile de saisir. « La réflexion sur le fait d’être parent, d’être enfant, et de protéger ou surprotéger ses enfants a été traitée d’une manière à laquelle je ne m’attendais pas. », explique Alexandre Aja.
Nolan et Samuel, incarnés respectivement par Percy Daggs IV et Anthony B. Jenkins, ont en effet grandi en respectant les règles de leur mère. Ils ne les ont jamais interrogées. Ils vont représenter le spectateur, projeté dans ce nouvel univers de fiction. Les apparitions sont peu présentes dans la bande annonce, ce qui permet déjà de créer certains questionnements.
Alexandre Aja multiplie également les couches de lecture, utilisant des plans zénithaux pour annoncer un danger imminent, ainsi que la figure du serpent, qui crée un parallèle avec la corde. Tous ces éléments ont de quoi piquer la curiosité. Rendez-vous donc en salle le 25 septembre, afin de savoir si le « paradis » se trouve réellement dans ce foyer.
Florian Boulland