Voici les quelques récentes news et autres trailers cinéma et séries TV pour cette dernière semaine du mois de juillet 2013, parce que vacances obligent : Scarface, Paul Giamatti et la Guerre de Sécession, Elysium, X-Men: Days of Future Past, Les Gardiens de la Galaxie, The Counselor, John Williams et Star Wars VII, Convention Star Wars, Diane Lane et Hillary Clinton, Le Flic de Beverly Hills 4, American Hustle, La vie rêvée de Walter Mitty, All is Lost, les trois suites d’Avatar…
DAVID YATES ATTACHÉ AU REBOOT DE SCARFACE
La version réactualisée de SCARFACE en gestation depuis 2011 avance doucement mais sûrement. Selon certaines sources de Deadline, Universal serait en ‘négociations finales’ avec le réalisateur britannique David Yates qui a mis en scène les quatre derniers films de la saga Harry Potter. Il devient le premier réalisateur officiellement attaché à ce projet. Si l’on ignore encore les détails de l’intrigue, ce film ne sera ni un remake ni une suite mais plutôt un reboot basé sur la même trame, à savoir l’histoire d’un immigrant, devenu un véritable caïd du crime, qui réalise son rêve américain en usant du trafic illicite pour réussir. David Ayer (scénariste de l’excellent Training Day) était attaché au script avant l’arrivée en octobre 2012 de Paul Attanasio (Quiz Show, Donnie Brasco) pour plancher sur la réécriture afin de reconfigurer les objectifs de cette troisième version contemporaine. On n’en sait pas plus pour l’instant. Marc Shmuger et sa bannière Global Produce sera à la production aux côtés de Martin Bregman, lequel était derrière la version avec Al Pacino. Pour rappel, l’action du SCARFACE original d’Howard Hawks sorti en 1932, produit par Howard Hughes, se déroulait en 1920 à Chicago au temps de la prohibition et le héros était un immigré italien Toni Carmonte (l’excellent Paul Muni) faisant fortune avec le trafic d’alcool. La version de Brian de Palma en 1983, sous la plume d’Oliver Stone, déplace l’action en 1980 à l’époque où Fidel Castro expulse des dizaines de milliers de cubains et Tony Montana (le magistral Al Pacino) s’installe à Miami et s’empare du marché de la cocaïne. Dans les deux films les origines ethniques et géographiques sont déterminantes.