Le réalisateur iranien Mohammad Rasoulof, voit son interdiction de voyager levée par les autorités iraniennes, mais son avocat ignore s’il se rendra sur la Croisette.
Première grande nouvelle ! L’avocat du réalisateur iranien Mohammad Rasoulof a annoncé avoir reçu la confirmation officielle de la levée de l’interdiction de voyager pour son client, mais a ajouté qu’il n’avait aucune certitude que le cinéaste se rende à Cannes. Ce dernier avait été condamné en décembre dernier avec Jafar Panahi, pour « rassemblement et collusion contre la sécurité nationale et propagande contre la République islamique », à 6 ans de prison et 20 ans d’interdiction de tourner et de quitter le territoire (voir notre article). Tous deux avaient soutenu la candidature à l’élection présidentielle de Mir Hossein Moussavi, qui avait été battu, dans des conditions par claires, par Mahmoud Ahmadinejad en 2009. Les deux cinéastes avaient réussi, ces jours derniers, à faire parvenir au Festival de Cannes deux films tournés dans la semi clandestinité (voir notre article). Celui de Mohammad Rasoulof, Au Revoir (Bé Omid é Didar), a été projeté dans la catégorie Un certain Regard le 13 mai dernier. L’intrigue suit une jeune avocate, en quête d’un visa pour quitter l’Iran et subit les tracasseries administratives. Il pourrait être présenté de nouveau vendredi 20 mai, avec celui de Jafar Panahi, Ceci n’est pas un film (In Film Nist), en séance spéciale de la sélection officielle.
GGJ
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