Elrod House – façade – photo Dwell
Elrod House, la villa des Diamants sont éternels de Guy Hamilton, septième épisode de la saga James Bond, est disponible à la vente.
.
.
.
Elrod House – intérieur
Vous avez toujours voulu vous glisser dans la peau de James Bond ? Pour la « modique » somme de 8 millions de dollars, vous pouvez acquérir via l’agence immobilière Coldwell Banker, Elrod House, magnifique villa que l’on peut voir dans Les Diamants sont éternels (Diamonds Are Forever) de Guy Hamilton, sorti en 1971, avec l’inimitable Sean Connery dans le rôle de 007.
.
C’est en effet dans ce lieu hors du commun que l’agent britannique affronte Bambi (Lola Larson) et Perle Noire (Trina Parks) dans une scène épique qui a valu aux deux demoiselles d’être classées parmi les pires méchant(e)s de la saga par de nombreux magazines.
.
Elrod House – intérieur
Construite en 1969 par John Lautner pour le designer d’intérieur Arthur Elrod, la maison est connue pour son esthétique audacieuse. Son impressionnant salon circulaire de près de 20 mètres de diamètre, est recouvert d’un cône formé de pétales géants et donne directement sur la piscine et la terrasse.
.
Située à Palm Springs, dans le sud de la Californie, la maison offre une vue imprenable sur le massif San Jacinto et la vallée de la Coachella grâce à des murs rétractables. Ce petit bijou d’architecture a une surface de 800 mètres carrés et comprend cinq chambres et cinq salles de bain.
.
Rappelons que John Lautner est un architecte américain légendaire ; ses créations ont souvent servi de décors pour plusieurs films hollywoodiens, comme THE BIG LEBOWSKI des frères Coen (maison vendu pour 1,4 millions d’euros en 2011), Pulp Fiction de Quentin Tarantino, L’Arme fatale 2 de Richard Donner ou encore L’Heure Magique de Robert Benton. On peut aussi citer la Chemosphere, aperçue dans Body Double de Brian de Palma, dans Charlie et ses Drôles de Dames et même dans un épisode des Simpson.
.
En 2008, un documentaire intitulé Infinite Space : The Architect of John Lautner, retraçait « la quête permanente de ce génie visionnaire pour créer une architecture qui n’a ni commencement ni fin – et la plus sensuelle de 20e siècle ». En 2013, nous évoquions également dans nos colonnes la vente de la Résidence Secondaire à Palm Springs de l’acteur et humoriste américain Bob Hope.
