Joueur ou non, pour ou contre, tout le monde connaît la licence de jeux vidéo Grand Theft Auto (GTA). Une série de jeux, dont le dernier remonte à 2013, qui consiste à incarner un personnage devant accomplir des mauvais coups (car jacking, meurtre, vol…). C’est la violence et l’aspect immoral de chaque titre qui déchaînent régulièrement la colère des politiques et des associations comme Familles de France.
Précisons que c’est souvent lors des affaires de meurtres de masse aux Etats-Unis que GTA est pointé du doigt, rarement le lobby des armes à feux, et ce, au même titre que Doom à son époque. Mais ce monde ouvert, cette large sélection de véhicules et d’armes, cette totale liberté de mouvements, cet humour noir digne d’un Tarantino et parfois même ce libre-arbitre, sont des aspects qui séduisent des millions de joueurs.
BBC a diffusé récemment un premier teaser du téléfilm de 90 minutes, The Gamechangers, centré sur l’histoire des premiers épisodes, en particulier GTA3, et de leurs déboires face à la levée de boucliers judiciaires au nom de la morale. On découvre alors Daniel Radcliffe qui incarne Sam Houser, créateur du jeu, qui fait face à Bill Paxton dans la peau de Jack Thompson, l’avocat déterminé à  contrer le succès populaire de GTA.
The Gamechangers est réalisé par Owen Harris (The Misfits, Black Mirror) sur un scénario de James Wood. S’il sera diffusé le 15 septembre 2015, il connaît déjà un petit souci judiciaire : l’éditeur Rockstar Games a déjà entrepris un recours juridique préventif en cas de non respect de sa propriété intellectuelle.
Le dernier opus de Grand Theft Auto, sorti en 2013, se serait vendu à 52 millions d’exemplaires, autrement dit le jeu le plus rentable de tous les temps.
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