Brad Pitt avec sa société Plan B est attaché à la production du projet de ‘Blonde’ sur Marilyn Monroe, d’après l’ouvrage de James Joyce Oates, qui a été relancé par le cinéaste australien Andrew Dominik.
« Je veux vraiment le faire (…) Mon cœur appartient à Marilyn (…) » a indiqué Andrew Dominik lors d’une interview accordée à The Playlist lors du festival de Cannes, en relançant son projet Blonde, d’après l’ouvrage de Joyce Carol Oates, sur lequel il planche depuis des années. Car à l’origine ce film devait voir le jour après L’Assassinat de Jesse James par le lâche Robert Ford en 2007. Le réalisateur australien revient aujourd’hui en force car selon le Los Angeles Times, Brad Pitt monterait à bord pour se charger de la production via sa société Plan B (THE TREE OF LIFE, Le Stratège, TWELVE YEARS A SLAVE, WORLD WAR Z). On ne sait pas encore si l’acteur sera également au casting, mais il retrouvera le cinéaste après l’excellent Jesse James et La Mort en Douce (Killing me softly) présenté récemment au festival de Cannes dans lequel il tient le rôle d’un tueur à gages cynique nommé Cogan. A l’époque, Naomi Watts avait été pressentie pour prendre les traits de Marilyn, mais engagée sur d’autres projets, on ne sait pas non plus si Andrew Dominik poursuivra dans cette direction. En tout cas, il espère commencer le tournage en 2013. Notons que ce sera sa quatrième adaptation après Chopper (autobiographie de Mark Brandon), Jesse James (roman de Ron Hansen) et Killing them softly (Cogan’s Trade de l’écrivain George V. Higgins).
Blonde sera selon Dominik, « Un récit tentaculaire, un genre de conte fée cauchemardesque et je veux vraiment le traiter de manière sombre et dure. C’est l’histoire d’une orpheline abandonnée et perdue dans une forêt. ».
La bombe blonde fêtera le 50e anniversaire de sa mort le 5 août prochain. Présentée dans la série musicale SMASH, produite par Steven Spielberg, dans MY WEEK WITH MARILYN (notre critique) de Simon Curtis avec Michelle Williams et à l’honneur sur la superbe affiche de 65e festival de Cannes, elle reste omniprésente. Et c’est sans compter sur les multitudes d’objets personnels vendus aux enchères.