Encore un remake ! Il s’agit aujourd’hui de La Dolce Vita, l’un des chefs-d’œuvre de Federico Fellini et du Septième Art. L’information, émanant de Deadline, précise que Andrea Lervolino et Monika Bacardi, présidents AMBI Group, ont acquis les droits de ce Grand classique après être parvenus à un accord avec la famille du Maestro, représentée par Francesca Fellini, la nièce du cinéaste et sa plus proche descendante encore en vie.
AMBI financera et produira ce projet en association avec le producteur italien Daniele Di Lorenzo via sa société LDM Productions. Pour l’heure, aucun nom n’a été avancé, pas plus à la réalisation qu’au casting. L’entreprise s’annonce tout aussi audacieuse que risquée.
Tournée en 1959, La Dolce Vita, coproduction italo-française, réunit au générique Marcello Mastroianni, Anita Ekberg, Anouk Aimée, Magali Noël et Alain Cuny. À l’issue de la première projection du film à Milan, le 5 février 1960, le réalisateur et son acteur principal échappent de peu à un lynchage. L’Osservatore Romano, le quotidien du soir publié par le Vatican, menace les spectateurs italiens d’excommunication. Quelques mois plus tard, en mai de la même année, il remporte à l’unanimité la Palme d’Or au Festival de Cannes.
Le film et de nombreuses scènes, comme celle réunissant Anita Ekberg et Marcello Mastroianni dans le bassin de la Fontaine de Trevi à Rome, sont aujourd’hui cultes, ce qui rend encore plus délicat un remake. Rappelons que Anita Ekberg, Magali Noel et Jacques Sernas nous ont quittés cette année.
En 2013, Paolo Sorrentino avait livré un magnifique hommage au film, à son réalisateur et à ses interprètes avec LA GRANDE BELLEZZA (notre critique).
Synopsis du Festival de Cannes : Marcello, chroniqueur mondain connu est à l’affût de ragots pour sa revue. Il découvre, en suivant la vie scandaleuse des stars, le doux monde de la haute société et surtout Sylvia. Sylvia est une star mythique, une déesse dont la simplicité et la spontanéité de ses gestes renvoient à l’humanité, à une sorte de Grâce. Il se livre à ce nouvel univers, s’abandonnant lors de parties hédonistes dans lesquelles la limite entre jour et nuit devient floue.
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