The Hateful Eight – poster
Personne n’a pu passer à côté hier soir de la première bande-annonce de THE HATEFUL EIGHT, le huitième film très attendu de Quentin Tarantino. Et, comme prévu, gros calibres, répliques assassines, effusion d’hémoglobine et de testostérone sont au programme!
Alors qu’il y a un an l’enfant terrible du cinéma avait décidé d’abandonner The Hateful Eight après la fuite de son scénario, le projet a été relancé heureusement en mai de la même année, consécutivement aux poursuites judiciaires lancées contre Gawker, rassurant ainsi les fans de la première heure. En janvier 2015, le cinéaste en a alors profité non seulement pour confirmer que le casting était au grand complet depuis novembre, mais également que le tournage venait de débuter à Telluride dans le Colorado.
Quelques mois plus tard, une première affiche très épurée faisait son apparition, mais non moins stylisée, de ce western – seul le nom du réalisateur et son titre y apparaissaient ainsi qu’une calèche tirée par des chevaux laissant une trace de sang dans son sillage. Tandis qu’une flopée d’images, toutes aussi alléchantes ont suivi. Tarantino axe  sa communication sur son attachement à la pellicule argentique, confirmant ainsi que son western en huit-clos a été tourné avec un négatif 65 mm et un objectif Ultra Panavision 70 mm anamorphique. Ce format d’image, très large et d’une bien meilleure qualité, n’avait plus été utilisé depuis 1966, mais le metteur en scène et son directeur de la photographie Robert Richardson ont mis un point d’honneur à le ressortir du placard, et ce, sans nul doute pour conférer davantage de charme à une production qui s’annonce explosive !
Produit par The Weinstein Company, The Hateful Eight suivra les péripéties d’une bande de chasseurs de primes coincés par une tempête de neige et livrés à eux-mêmes dans une petite bourgade. Au casting, on retrouvera Bruce Dern, Samuel L. Jackson, Michael Madsen, Kurt Russell, Walton Goggins, Jennifer Jason Leigh, Channing Tatum, James Remar, Demian Bichir et bien d’autres.
Plus de trois ans après son excellent DJANGO UNCHAINED (notre critique) qui avait ravi la critique et rameuté les foules dans les salles obscures, The Hateful Eight promet de faire une nouvelle fois des émules sur grand écran en balayant, telle une lame de fond, les références du genre pour mieux marquer de son sceau l’histoire du Septième Art. Du moins, on l’espère.
Seule ombre au tableau, il nous faudra attendre jusqu’à fin 2015 pour connaître le fin mot de cette histoire narrée par le grand Quentin Tarantino…
Régis Alonso
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