C’est un euphémisme de dire que Casablanca est un classique du 7e Art. Second meilleur film de tous les temps, derrière Citizen Kane d’Orson Welles, selon le classement établi par l’American Film Institute, le chef d’œuvre de Michael Curtiz est l’objet d’un petit documentaire d’une durée de 35 minutes de Gary Leva, Casablanca : An Unlikely Classic.
Sorti en 1942 aux Etats-Unis, et inspiré de Everybody Comes to Rick’s, une pièce écrite en 1938 par Murray Burnett et Joan Alison, ce classique hollywoodien est symbolique de l’élan patriotique dont firent preuve les studios, en l’occurrence la Warner Bros, au moment de la Seconde Guerre mondiale.
Dans Casablanca : An Unlikely Classic, des réalisateurs comme Steven Spielberg et William Friedkin, mais aussi des auteurs, des historiens du cinéma et divers professionnels de l’industrie cinématographique s’accordent pour souligner l’influence que le film a exercé en termes de montage, de dialogue, d’éclairage et de conception de costumes. Mais ils révèlent également des faits et des anecdotes peu connus. On apprend ainsi que le personnage de Rick Blaine, immortalisé par Humphrey Bogart, devait être joué initialement par Ronald Reagan et que George Raft était également très intéressé par le rôle.
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Ces entretiens évoquent par ailleurs les problèmes auxquelles la production a dû faire face, comme la dispute entre Humphrey Bogart et Michael Curtiz ou la difficulté pour les frères Epstein, les scénaristes, à écrire le dénouement de l’histoire.
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Un documentaire captivant à découvrir au plus vite.
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