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La girl power revient en force sur le petit écran. Kara Zor-El, soit la cousine kryptonienne de Kal-El alias Superman, a su convaincre l’audience sur CBS. L’arrivée de Supergirl, campée par la plantureuse Melissa Benoist, vue dans WHIPLASH (notre critique) et qui a fait ses premières gammes dans Glee, a ravi la chaîne américaine depuis le 26 octobre dernier, date de son lancement.
Le pilote de cette série, développée par Greg Berlanti, Alisson Adler et Andrew Kreisberg, peut se targuer d’avoir réalisé le meilleur démarrage de la rentrée télévisée américaine. Selon de The Hollywood Reporter, en rassemblant pas moins de 12,96 millions de téléspectateurs, avec un joli taux de 3,1 % sur les 18-49 ans, l’apprentie super-héroïne atteint le firmament de l’audimat, surpassant ainsi les nombreux espoirs que ses créateurs et producteurs avaient placés en elle.
Depuis la déconvenue du film éponyme de Jeannot Swarc en 1984, avec Helen Slater dans le rôle-titre, et l’éviction dernière de Wonder Woman sur CW, c’est plutôt rassurant, voire prometteur.
Supergirl narre le quotidien de Kara qui n’était qu’une adolescente lorsque Krypton a explosé. Elle a été envoyée sur Terre par son père Zor-El (Robert Grant) et sa mère Alura Zor-El (Laura Benanti) pour veiller sur son plus jeune cousin, Kal-El. Contre toute attente, elle se retrouve coincée pendant plusieurs années dans la Fantôme Zone où, grâce à un sommeil artificiel, elle ne prend pas une seule ride. Et, alors qu’elle refait surface sur Terre où son cousin est devenu entre-temps Superman, elle est recueillie par une famille d’adoption humaine, les Danvers. À ses côtés, elle apprend à maîtriser ses pouvoirs, mais surtout à les dissimuler pour ne pas finir en rat de laboratoire.
À l’aube de sa vingt-quatrième année, elle mène une vie bien tranquille loin de son célèbre cousin. En outre, elle gagne son pain quotidien comme employée dans un grand média de National City, menée d’une main de fer par l’indomptable Cat Grant (pétillante Calista Flockhart, star d’Ally McBeal et de Brothers & Sisters). Son rôle truculent n’est d’ailleurs pas sans nous rappeler une certaine Miranda Priestly dans Le Diable s’habille en Prada. À l’instar de Clark, Kara doit très vite se plier au jeu compliqué de la double identité. En effet, un avion en détresse, dans lequel se trouve sa sœur Alex (Chyler Leigh) la contraint à dévoiler ses incroyables capacités aux habitants de la ville qui ne tardent pas à la baptiser Supergirl.
À mi-chemin entre Loïs & Clark et Smallville, les nouvelles péripéties télévisuelles de la native de Krypton promettent d’être haletantes. Surtout si l’on en croit les menaces auxquelles Supergirl devra faire face, tout en étant guidée par Superman, lequel veillera au grain en lui prodiguant de nombreux conseils afin de ne pas attirer tous les regards sur elle.
Maintenant que son lancement est réussi, reste à savoir si la série va maintenir le cap dans les semaines à venir.
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