Mark Felt

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Liam Neeson

Après Seul contre tous et Parkland, Peter Landesman constitue son casting pour Felt, un thriller politique sur W. Mark Felt, le numéro deux du FBI qui se cachait derrière Gorge Profonde durant l’affaire du Watergate à la fin des années 1960.

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Annoncé en novembre dernier, c’est donc Liam Neeson qui se glissera dans la peau de cet informateur dont l’identité a été dévoilée en 2005, après 30 ans de silence. Diane Lane y interprétera Audrey, sa femme. Aujourd’hui s’ajoutent  aussi Tony Goldwyn, Kate Walsh, Marton Csokas, Josh Luca et Tom Sizemore. Felt sera également l’occasion de retrouver Michael C. Hall dans le rôle de John Dean, le conseiller juridique de Nixon qui aura tenté tant bien que mal de limiter les dégâts liés à l’affaire.

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Diane Lane, Michael C Hall, Kate Walsh, Tony Goldwyn, Marton Csokas, Josh Luca, Tom Sizemore – Felt

Il aura fallu 8 ans à Landesman pour faire aboutir son projet, produit par MadRiver Pictures, Scott Free Productions, Playtone et Cara Films. Sur Deadline, le réalisateur explique que le film « changera de la version communément admise ». Après de nombreuses années de recherche, il est en effet arrivé à la conclusion que, contrairement à ce que beaucoup pensent, Felt n’a pas agi, poussé par la rancoeur après que le poste qu’il convoitait lui est passé sous le nez.

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Le cinéaste déclare : « Felt avait été numéro deux du FBI juste derrière J. Edgar Hoover, sa motivation était de protéger une institution qu’il aimait contre un président corrompu qui voulait transformer le bureau en sa version du KGB ». Il ajoute : « Il avait le sentiment que ce qu’il faisait permettait de défendre « l’idéal américain ». Le Watergate a eu lieu au moment de la mort d’Hoover, quand Nixon allait utiliser cette opportunité pour prendre le contrôle du FBI et le transformer en son outil de contrôle personnel ».

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Le cinéaste raconte, par ailleurs, que le scénario dont il est aussi l’auteur, reviendra également sur un aspect plus méconnu de Felt. À l’époque des faits, celui-ci tentait en effet de renouer contact avec sa fille qui avait adhéré à un organisation de la contre-culture. Il craignait que cette dernière n’ait rejoint un réseau terroriste dans la lignée du Weather Underground, mouvement de la gauche radicale américaine responsable d’une vingtaine d’attentats à la bombe au début des années 70. Il conclut : « Il y avait chez lui ce drame shakespearien, après que sa fille ait disparu et rejoint une organisation contestataire que le FBI essayait de démanteler. ».

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Pour mémoire, l’histoire du Watergate a déjà été adaptée au cinéma par Alan J. Pakula en 1976 dans LES HOMMES DU PRÉSIDENT. Robert Redford et Dustin Hoffman y interprétaient Bob Woodward et Carl Burstein, les deux journalistes du Washington Post qui ont fait éclaté le scandale, aidé par ce numéro deux du FBI, alors incarné par Hal Holbrook. Cette affaire, qui entraîna donc la démission du président Richard Nixon en 1974, a tant marqué les mémoires aux États-Unis, que depuis cette époque le suffixe -gate est accolé à toutes les scandales politiques d’ampleur.

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Si on ignore encore la date de sortie du film, le tournage devrait démarrer dans quelques jours, au mois de mai.