Top 25 des meilleures comédies musicales de tous les temps

Publié par Sévan Lesaffre le 26 avril 2018
Le Magicien dOz - The Wizard of Oz

Le Magicien d’Oz – The Wizard of Oz

Le Magicien d’Oz (The Wizard of Oz) de Victor Fleming (1939)

Le Magicien d’Oz annonce véritablement les années 1940. Adapté du conte populaire de L. Frank Baum datant de 1901, il met en scène Dorothy Gale et ses trois compagnons, l’épouvantail (Ray Bolger), l’homme de fer (Jack Haley) et le lion (Bert Lahr) parcourant la célèbre route de briques jaunes jusqu’à la cité d’émeraude. Le film débute dans un Kansas en sépia et s’ouvre au Technicolor flamboyant qui a fait une partie de son succès.

 

Richard Thorpe, George Cukor, Victor Fleming et King Vidor se voient tour à tour confier la réalisation de la comédie musicale la plus coûteuse jamais réalisée. Louis B. Mayer mise sur le talent vocal de la jeune Judy Garland pour adapter The Wizard of Oz, en réponse au succès grandissant de Walt Disney avec le film d’animation Blanche Neige et les sept nains de 1937. Choisie par défaut pour remplacer Shirley Temple, alors en contrat avec la Fox, Garland devient une vedette à l’âge de dix-sept ans et les chansons Over the Rainbow ou We’re Off to See the Wizard, des classiques. Garland fit tout le film, et le film fit d’elle une star ; la chanson phare composée par Harold Arlen devint même la marche de l’Australie pendant la guerre et remporta l’Oscar en 1940.

 

Le Magicien d’Oz demeure une fable musicale flamboyante d’un genre nouveau, tournée vers l’avant-gardisme et marque la naissance des effets spéciaux à Hollywood (apparitions de la vaporeuse fée Glinda, interprétée par Billie Burke, dans une bulle « de savon », le vol des affreux singes volants, la boule de cristal de la sorcière de l’Ouest (incarnée par l’inimitable Margaret Hamilton) ou encore le cheval multicolore de la cité d’Oz). Son esthétique, qui doit beaucoup à la perpective forcée produite par les matte paintings, coïncide avec celle d’Autant en Emporte Le Vent, réalisé la même année par Victor Fleming. Les souliers de rubis, quant à eux, sont restés l’un des symboles incontournables d’Hollywood conservés au Musée National de l’Histoire américaine de Washington où ils suscitent toujours la fascination du public.

 

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