Pour son second long-métrage, l’acteur américain s’attaque au sculpteur italien Amedeo Modigliani, avec Al Pacino en tant que coproducteur.
Depuis ses démêlés avec son ex-femme Amber Heard, Johnny Depp se fait plus que discret à Hollywood. Évincé du prochain Pirates des Caraïbes et boudé par nombre de studios, l’acteur revient pourtant sur le devant de la scène.
Après la parution d’une photo du prochain film de Maïwenn, Jeanne du Barry, centré sur la dernière favorite de Louis XIV, campé par Johnny Depp, dont il s’agira du premier film français, l’acteur annonce qu’il passera ensuite derrière la caméra.
Avec presque quarante ans de carrière à son actif, Johnny Depp ne compte qu’un film à son actif en tant que réalisateur. The Brave, écrit par lui-même, est adapté du roman de Gregory Mcdonald, Rafael, derniers jours, dans lequel un jeune homme (Depp) accepte un marché avec un producteur (Marlon Brando) qui lui donne 30 000 $ en échange de sa mort devant une caméra.
Le film reçoit des critiques négatives suite à sa présentation au Festival de Cannes en 1997, ce qui dissuade l’acteur de le distribuer aux États-Unis.
Près de vingt-cinq ans plus tard, Johnny Depp fait son retour en tant que réalisateur avec un drame biographique sur l’artiste italien Amedeo Modigliani. Al Pacino produit le film avec Barry Navidi.
Basé sur la pièce du même nom de Dennis McIntyre, et adapté pour l’écran par Jerzy et Mary Kromolowski, Modigliani se déroule en 1916, à Paris, et raconte l’histoire du sculpteur d’origine italienne Amedeo Modigliani. Le film devrait s’attarder sur 48 heures mouvementées dans la vie de l’artiste qui marqueront sa légende.
« Ce fut une vie de grandes difficultés, mais un triomphe éventuel – une histoire universellement humaine à laquelle tous les téléspectateurs peuvent s’identifier. », a déclaré Johnny Depp dans un communiqué.
Mort à 35 ans de la tuberculose, Amedeo Modigliani quitte l’Italie au début du XXe siècle pour se rendre à Paris, capitale des avant-gardistes. Obligé de renoncer à la sculpture en raison de ses problèmes de santé, l’artiste se concentre sur la peinture, bien qu’il ne vendra que peu de ses œuvres, incarnant le cliché de l’artiste maudit. Son style est reconnaissable par ses portraits de femmes aux formes étirées, notamment au niveau du visage et du cou. Il est aujourd’hui l’un des peintres les plus appréciés du public.
Emilie Bollache