Videodrome de David Cronenberg (1983)
Oeuvre visionnaire, violente et organique, VIDÉODROME (notre critique) explore plusieurs thématiques tendancieuses ; le voyeurisme et l’addiction à la télévision et particulièrement aux images de violences et à la pornographie. David Cronenberg livre ici ses thèmes de prédilections commela sexualité déviante, les transformations des corps, les diverses dérives de la science, l’impact des nouvelles technologies, les troubles psychiques et les hallucinations.
Max Renn, incarné par James Woods, est un producteur de télévision en quête de programmes racoleurs pour son émission. En visionnant des rushes, il tombe sur une video montrant un meurtre sordide. Est-ce réel ou fabriqué ? Dans son enquête, il fait la connaissance d’une charmante animatrice de radio, jouée par Debbie Harry, la chanteuse du groupe Blondie, avant de rencontrer le professeur Brian O’Blivion (Jack Creley) à la tête d’une secte proposant un programme nommé Vidéodrome. Après l’avoir visionné, Max est victime d’hallucinations et devient dès lors l’esclave au service de ce mouvement baptisé « la nouvelle chaire ».
VIDÉODROME (notre critique) a d’abord été un échec public à sa sortie avant d’atteindre le statut culte au fil des années. En 1984, le Festival international du film fantastique de Bruxelles lui a décerné le prix du meilleur film de science-fiction avant que David Cronenberg n’obtienne le prix Génie du meilleur réalisateur et son film pas moins de sept nominations.
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