Dix-neuvième et dernier film en compétition, MACBETH (notre critique) de Justin Kurzel, avec Michael Fassbender et Marion Cotillard, était présenté ce matin au Grand Théâtre Lumière, au public et à la presse. Cette pièce de William Shakespeare, réputée difficile, avait déjà été portée à l’écran par Orson Welles, Akira Kurosawa et Roman Polanski. Quant au cinéaste polonais Andrzej Wajda, il s’en était très partiellement inspiré en 1961 avec Lady Macbeth sibérienne.
Le premier film du réalisateur, Les Crimes de Snowtown avait été découvert à la Semaine de la Critique en 2011. Pour ce second long métrage, il s’est offert quelques audaces qui ont été diversement appréciées par les critiques française et internationale. Pour autant, sa présence au Palmarès n’aurait rien de scandaleuse, et la prestation de Michael Fassbender pourrait bien lui valoir le Prix d’interprétation.
La deuxième et dernière projection de la journée fut celle de La Glace et le Ciel, présenté en clôture de cette 68e édition du Festival de Cannes. Son réalisateur, Luc Jacquet a reçu l’Oscar du meilleur documentaire pour La Marche de l’Empereur en 2006.
Ici, il s’intéresse à Claude Lorius, un scientifique français parti en 1957 étudier les glaces de l’Antarctique. Le fruit de ses recherches a permis de retracer l’évolution climatique à travers les âges et de mettre en évidence l’impact de l’Homme sur la planète.
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(© Philippe Prost, photographe pour CineChronicle)