Ubisoft propose de tenter l’aventure bolivienne de Ghost Recon Wildlands dont la bêta est ouverte du 23 au 27 février 2017. Les curieux peuvent ainsi s’exercer, seul ou en groupe, sur un chapitre de ce jeu de tir tactique en monde ouvert.
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Cinq ans après le sympathique Ghost Recon Future Soldier, la franchise Tom Clancy’s Ghost Recon va faire son retour dans les bacs, en mars prochain, avec un monde ouvert immense, situé dans les montagnes boliviennes. Ubisoft propose de tester la Bêta de Ghost Recon Wildlands, ouverte jusqu’au 27 février et disponible sur PS4, Xbox One et PC.
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Dans ce nouvel opus, dont le récit marque la collaboration à  l’écriture de l’écrivain Don Winslow et du scénariste Shane Salerno (Savages), le joueur y incarne un membre des forces spéciales américaines, envoyé sur place avec son unité, pour aider les habitants à lutter contre les cartels de drogues de la Santa Blanca et un gouvernement bolivien corrompu.
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Cette opération étant secrète, le joueur ne peut compter que sur lui-même et trois compagnons d’unité pour vaincre. Il faut enquêter et parfois épauler la rébellion locale afin de rassembler des éléments pour dénicher les barons du crime et mettre fin à leurs agissements. Le joueur reprend le contrôle des quartiers progressivement mais fait face aussi à des bandes de plus en plus organisées, nombreuses et mortellement équipées. La portion de carte explorable durant cette Bêta est déjà vaste, mais ne représente qu’une seule région à libérer sur près d’une dizaine de territoires. Villages de montagnes, routes sinueuses, plaines et champs sont les terrains de jeu de ce nouvel opus dont les graphismes sont saisissants. Les distances de vus offrent également des panoramas grandioses. Attention cependant, plutôt gourmand, le soft risque de fatiguer les configurations PC de milieu de gamme.
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Le joueur commence par définir son sexe, son apparence vestimentaire, son visage, ses tatouages et sa pilosité pour créer un avatar tout à fait propre. Cette bêta ouverte laisse au joueur un aperçu du système de personnalisation, où tout est à débloquer et à récupérer dans des caches bien gardées, disséminées sur la carte. Armes, pièces d’amélioration, points de compétences à dépenser dans un arbre de talents à spécialisations multiples, les possibilités de personnalisation sont légions. Si l’on est tenté de jouer à plusieurs, Ghost Recon Wildlands prend une tout autre tournure. On peut spécialiser chaque joueur dans un type d’armement et d’approche furtive complémentaires. Drones de reconnaissance améliorés, meilleures performances de visée, mines, C4 et autres explosifs, c’est au joueur de décider ce qu’il optimise pour compléter au mieux ses coéquipiers.
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Si le titre se laisse taquiner de façon nerveuse et bruyante, l’atmosphère s’intensifie lorsque l’on nettoie des campements entiers de gardes sur-armées sans déclencher d’alertes. Et si par malheur les sirènes sonnent, c’est l’arrivée de tout un cortège de 4×4 remplis de malfrats en colère qui risquent de faire regretter aux joueurs leurs mauvais pas.
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Avec un système de conduite et de visée qui semble tiré du moteur de Watch Dogs, Ghost Recon Wildlands n’offre qu’une difficulté moyenne, même dans ses derniers retranchements, sur cette Bêta ouverte. Les prochains cartels à démanteler à partir du 7 mars prochain ne se laisseront sans doute pas autant faire. Quoi qu’il en soit, cette Bêta donne le ton : entre amis, le titre risque d’être méchamment fun s’il ne s’avère pas redondant dans ses missions.