Après un teaser et des détails récemment dévoilés par Jason Reitman, voici le premier trailer officiel de Ghostbusters Afterlife. Un retour aux sources qui fait référence au cinéma fantastique des années 80.
« Tout arrive pour une bonne raison ». C’est agrémenté de ce message, que la bande-annonce officielle de Ghostbusters : Afterlife, le troisième chapitre de la franchise SOS Fantômes, vient d’être mise en ligne. Et ce fameux trailer confirme l’impression laissée par les quelques détails révélés jusqu’ici.
Interrogé par Vanity Fair, le réalisateur Jason Reitman a livré quelques bribes de l’intrigue censée proposer une suite aux événements du premier film sorti en 1984 ; une apocalypse ectoplasmique, dont l’épicentre se situait dans la ville de New-York, stoppée in extremis par une fine équipe de Chasseurs de fantômes.
Trente-six ans après, le nouvel opus mené par le fils d’Ivan Reitman, à qui l’on doit les premiers SOS Fantômes, conte l’histoire d’une mère et de ses deux enfants, héritant d’une ferme léguée par un mystérieux grand-père, vraisemblablement lié aux Ghosbusters.
Force est de constater que le titre français du film, L’Héritage, se voit justifié puisqu’en l’espace de quelques scènes Afterlife se présente comme le digne héritier des films précédents. Le ton déluré et l’exubérance du reboot – sympathique – de Paul Feig, laissent place à une introduction dramatique et sans emphase.
Mine sinistre abandonnée, maison et grange lugubres, champ de maïs dans la brume, plans sur une petite ville (trop) tranquille des États-Unis… Inutile de visionner l’intégralité des deux minutes du trailer, pour comprendre que la photographie, la musique et les décors – guidés par Tom Reta, le directeur artistique de L’Étrange histoire de Benjamin Button – composent une ambiance travaillée, qui s’inspire à bien des égards du cinéma de Spielberg, Cameron, Scott et des autres, sans pour autant pousser la référence plus loin que le clin d’œil artistique.
La réserve de la bande-annonce est tout aussi appréciable. Car ces extraits n’empiètent pas sur le cœur de l’intrigue, et n’en montrent pas davantage que ce qui a été annoncé. À savoir le retour d’une Ecto-1 bien vintage, et de l’attirail des Ghostbusters déniché par les enfants – combinaisons et Ghost Trap compris. L’arrivée du surnaturel est à peine effleurée, avec quelques silhouettes de fantômes qui surgissent çà et là. Ce qui laisse deviner qu’une bonne partie du film sera consacrée au jeu de piste et à la résolution du mystère, induit par la citation « Tout arrive pour une bonne raison ».
Quant à l’identité du fameux grand-père et membre des Ghostbusters, celle-ci pourrait être implicitement révélée par le nom « Spengler », brodé sur l’une des combinaisons trouvées par Phoebe. Pour les fans de la franchise, la collection de champignons au sous-sol, et les bouclettes brunes de Phoebe (McKenna Grace) et Trevor (Finn Wolfhard) ne laissent pas beaucoup de possibilités. Il s’agirait bien d’Egon Spengler, interprété par Harold Ramis décédé en 2014, et n’aurait donc pu se joindre à la réunion du casting que prévoit Jason Reitman.
Pour les plus curieux, Vanity Fair se propose de décrypter l’ensemble des easter eggs qui parsèment le trailer, bien plus fourni en références qu’au premier abord. Les archives et références à l’original étant nombreuses, les adeptes devraient être servis pour la sortie d’Afterlife, prévue pour l’été 2020.
Joanna Wadel
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