Le roman, qui fête cette année ses trente ans, écrit par Ingrid Newkirk a vu ses droits d’adaptation être achetés par Joaquin Phoenix, grand défenseur de la cause animale.
Free the Animals: The Amazing True Story of the Animal Liberation Front in North America suit une jeune policière, Valérie, dont le monde est bouleversé lorsqu’elle tombe nez à nez avec un groupe de singes retiré d’un laboratoire d’expérimentation animale. Elle fait alors la rencontre d’activistes prêts à risquer leur liberté pour cette cause et se joint à eux, fuyant la loi qu’elle a juré de faire respecter.
Se déclarant vegan depuis ses trois ans, Joaquin Phoenix (Joker) est le porte-parole de l’association People for the Ethical Treatment of Animals (PETA). « Free the Animals concerne les héros cagoulés qui brisent les fenêtres et les lois afin de sauver les animaux », a-t-il expliqué. « C’est un appel à agir. Qu’il s’agisse de manier des pieds de biche et des coupe-boulons ou de prendre un stylo ou une pancarte de protestation, chacun de nous peut et doit lutter contre l’injustice et faire pression pour la libération des animaux chaque fois que nous en avons l’occasion ».
Concernant son engagement personnel, l’acteur a écrit dans la préface de l’édition anniversaire de Free the Animals qui a vu « dans quelle horreur et peur vivent les animaux dans les laboratoires […], comment ils réagissent lorsqu’ils sont effrayés […] ou lorsque leurs bébés sont emmenés loin d’eux. Sachant tout cela, j’ai l’obligation morale d’agir. Et je sais que c’est ce que ressentaient les héros de ce livre. »
L’écrivaine Ingrid Newkirk a, quant à elle, évoqué son envie de voir Joaquin Phoenix réalisé et joué dans l’adaptation de son livre : « Je suis convaincue qu’il gagnerait un autre Oscar. Joaquin comprend ce que vivent les animaux […]. J’ai aussi sa parole qu’il n’autoriserait jamais l’utilisation de vrais animaux, qui passent souvent leur vie dans des cages et sont expédiés sur les plateaux d’Hollywood pour accomplir ce qui est, pour eux, des actes stressants, absurdes et répétitifs. Au lieu de cela, il utilisera des images numériques ou des animaux domestiques et, bien sûr, il aura accès aux photos et vidéos de PETA, qui contiennent des images des raids décrits dans le livre ».
Emilie Bollache