Pour son vingt-septième film d’animation, le studio d’animation Pixar a partagé un concept art et le thème de son prochain projet, Elemental, annoncé pour 2023 et centré sur les quatre éléments.
Alors qu’Alerte Rouge est sorti sur la plateforme de streaming Disney+ le 11 mars, et que Buzz l’Éclair est attendu dans les salles de cinéma françaises dès le 22 juin, Pixar a dévoilé son futur projet, Elemental.
Comme à son habitude, le studio évoquera des sujets sérieux et profonds à travers le prisme d’une ville dont les habitants sont des incarnations des quatre éléments : la terre, l’air, le feu et l’eau. Elemental s’intéressera plus particulièrement à Ember et Wade, une jeune femme enthousiaste et un jeune homme discret qui forment un couple improbable sur le point de découvrir quelque chose d’élémentaire : ce qu’ils ont en commun.
D’après le concept art rendu public par le studio d’animation, il semblerait qu’Ember soit constituée de feu, et Wade d’eau. Des éléments opposés qui pourtant révéleront leurs similitudes d’après le pitch transmis par Pixar. Un thème qui semble tout à fait correspondre aux idées et valeurs qui n’ont cessé d’être véhiculées par le studio depuis sa création en 1986.
À la réalisation, Peter Sohn donnera naissance à son deuxième long-métrage après Le Voyage d’Arlo sorti en 2015. Cette uchronie prenait place dans un monde où les dinosaures n’ont jamais été anéantis par une météorite et vivaient aux côtés d’humains, encore à l’âge préhistorique.
Elemental s’inspire directement de l’enfance de son réalisateur à New York : « Mes parents ont émigré de Corée au début des années 1970 et ont monté une épicerie dans le Bronx. Nous faisions partie de ces familles qui se sont aventurées dans un nouveau pays avec des rêves et des espoirs, tous ensemble mélangés dans un grand bain de cultures et de langues dans de jolis petits quartiers. C’est ce qui m’a conduit à Elemental. Notre histoire s’inspire des éléments naturels : le feu, l’eau, la terre et l’air. Certains éléments se mélangent les uns aux autres et d’autres non. Et si ces éléments étaient vivants ? ».
Emilie Bollache