Après les premières photos dévoilées, voici le trailer de QUAI D’ORSAY de Bertrand Tavernier, adapté de la bande dessinée illustrée par Christophe Blain et écrite par Abel Lanzac – de son vrai nom Antonin Beaudry – également en charge du scénario. Cette satire sur les coulisses du pouvoir, coécrite par le cinéaste et les auteurs de la BD, a été présentée au TIFF et a eu droit à des critiques élogieuses. Le personnage interprété par Thierry Lhermitte est fortement inspiré de Dominique de Villepin, l’ancien Premier Ministre puis Ministre des Affaires Etrangères de Jacques Chirac. Bertrand Tavernier a eu l’autorisation exceptionnelle de tourner dans les locaux des Nations Unies pour le fameux discours de Dominique de Villepin sur son opposition à la guerre en Irak, ce qui lui a valu d’être applaudi dans cette enceinte.
Le casting est composé de Thierry Lhermitte (Alexandre Taillard de Vorms), Raphael Personnaz (Arthur Vlaminck), Niels Arestrup (Chef de Cabinet Claude Maupas), Joséphine de La Baume, Thomas Chabrol, Anais Demoustier (Marina la petite amie de Vlaminck), Julie Gayet (la Conseillère Afrique), Jane Birkin (caméo).
QUAI D’ORSAY, produit par Little Bear, Pathé et France 2, sera projeté dans les salles françaises le 6 novembre, distribué par Pathé.
Synopsis : Alexandre Taillard de Vorms est grand, magnifique, un homme plein de panache qui plait aux femmes et est accessoirement ministre des Affaires Étrangères du pays des Lumières : la France. Sa crinière argentée posée sur son corps d’athlète légèrement halé est partout, de la tribune des Nations Unies à New-York jusque dans la poudrière de l’Oubanga. Là, il y apostrophe les puissants et invoque les plus grands esprits afin de ramener la paix, calmer les nerveux de la gâchette et justifier son aura de futur prix Nobel de la paix cosmique. Alexandre Taillard de Vorms est un esprit puissant, guerroyant avec l’appui de la Sainte Trinité des concepts diplomatiques : légitimité, lucidité et efficacité. Il y pourfend les néoconservateurs américains, les russes corrompus et les chinois cupides. Le monde a beau ne pas mériter la grandeur d’âme de la France, son art se sent à l’étroit enfermé dans l’hexagone. Le jeune Arthur Vlaminck, jeune diplômé de l’ENA, est embauché en tant que chargé du “langage” au ministère des Affaires Étrangères. En clair, il doit écrire les discours du ministre ! Mais encore faut-il apprendre à composer avec la susceptibilité et l’entourage du prince, se faire une place entre le directeur de cabinet et les conseillers qui gravitent dans un Quai d’Orsay où le stress, l’ambition et les coups fourrés ne sont pas rares… Alors qu’il entrevoit le destin du monde, il est menacé par l’inertie des technocrates.
.
.