
James Franco crâne rasé pour Zeroville – Photo prise à la Mostra de Venise où il a présenté The Sound And The Fury
Une nouvelle et troisième adaptation issue de la bibliographie de l’auteur américain satirique Chuck Palahniuk devrait voir le jour prochainement. Après le cultissime Fight Club de David Fincher en 1999 et Choke de Clark Gregg en 2008, on apprend que James Franco a acquis les droits du roman d’anticipation sociale, Peste (Rant en anglais), paru en 2007.
Selon le pitch attrayant de Cafard Cosmique, Peste est la biographie documentaire de Buster Casey, dit Rant, soit le plus grand tueur en série de tous les temps. Ou un rebelle du lycée, à moins qu’il ne soit un sombre crétin dégénéré de Middletown, ou bien un génial voyageur spatio-temporel aux pouvoirs divins, voire le seul mec capable de déterminer le détail du dernier repas d’une femme après un cuninlingus, ou n’a-t-il en fait jamais existé…
On ignore à ce jour si l’acteur américain de 36 ans, touche-à-tout et hyperactif, qui est passé derrière la caméra avec AS I LAY DYING (notre critique), CHILD OF GOD ou encore The Sound And The Fury, présenté cette année à la Mostra de Venise, sera le réalisateur, l’acteur ou le producteur. Selon Literactor, qui a reporté la news, les détails sur le casting, le tournage et la date de sortie devraient être bientôt annoncés.
En attendant d’en savoir plus, James Franco s’attelle actuellement à sa prochaine adaptation Zéroville, tirée du roman de Steve Erickson, où il incarnera Jérôme Vikar, un motard au crâne rasé et tatoué, qui débarque à Hollywood Boulevard et espère y débuter une prodigieuse carrière cinématographique. Mais très vite, les désillusions s’accumulent pour lui, le cinéma étant devenu un grand commerce et Hollywood, une ville rongée par le sexe, les drogues et le rock’n’roll.
Voici un autre résumé de Peste selon Babelio, sans doute plus clair pour ceux qui ne l’ont pas (encore) lu :
Mais qui est donc Buster Casey, alias Rant ? Dans un futur où une partie de la population est » diurne et l’autre – nocturne » selon un couvre-feu très strict, Peste prend la forme d’une biographie orale faite de rapports contradictoires émanant de témoins qui ont connu le mystérieux Buster de près ou de loin. Garçon aux mœurs étranges, friand de morsures animales en tous genres pour certains, génial tueur en série ou répugnant individu pour d’autres, le véritable Buster Casey semble, au fil des récits, de plus en plus insaisissable et protéiforme. De quoi alimenter le mythe… Dans ce roman, sorte d’éloge funèbre chanté par un chœur constitué d’amis, de voisins, de policiers, de médecins, de détracteurs et d’admirateurs, Chuck Palahniuk explore les tréfonds de la vie moderne et dresse le portrait en creux d’une Amérique en mal de repères. Evangile subversif et grotesque ou le rire donne la réplique à l’horreur, Peste décrit un monde qui marche sur la tête, où la vie est à mourir d’ennui et la mort positive et créatrice.