Inherent Vice de Paul Thomas Anderson – affiche

Warner Bros a enfin dévoilé le premier trailer détonant d’INHERENT VICE de Paul Thomas Anderson, l’un des longs métrages les plus attendus de l’année 2015. Le cinéaste de There will be Blood, Punch Drunk Love et THE MASTER (notre critique) revient avec un polar déjanté tiré d’un roman de Thomas Pynchon (titré en français par Vice Caché).

Le récit suit Doc Sportello, un détective privé complètement stone dans une intrigue sans queue ni tête où il est question d’infidélité, de promoteur immobilier milliardaire, d’hôpitaux psychiatriques et d’un policier Bigfoot dans le Los Angeles des années 70. Le tout avec une galerie de personnages hauts en couleurs et certainement bien dingues.

Pour rappel, ce détective à rouflaquettes est campé par Joaquin Phoenix, qui retrouve le cinéaste après THE MASTER et Reese Witherspoon depuis Walk the Line en 2005, lui valant tous les deux une nomination à l’Oscar du meilleur acteur. Le reste du casting est aussi de première classe avec Josh Brolin, Benicio Del Toro, Eric Roberts, Owen Wilson, Maya Rudolph, Jena Malone…

Ces premières images parfaitement décalées, désopilantes et aux couleurs psychédéliques, livrées dans un intéressant montage qui joue avec les dialogues, surferait sur une ambiance entre The Big Lebowski des frères Coen et Boogie Nights de PTA. Selon ses propos relayés dans le New York Times, ce dernier se serait également inspiré des films ZAZ, à qui l’on doit les Top Secret et autres Y a-t-il un pilote dans l’avion. De notre côté, on y voit aussi quelque peu le délire Las Vegas Parano, qui mettait d’ailleurs en scène Benicio Del Toro. On vous livre ce trailer avec des photos ci-dessous.

INHERENT VICE, présenté en première au festival du film de New York le 4 octobre prochain, débarquera sur nos écrans français le 4 mars 2015, distribué par Warner Bros.

Synopsis : L’ex-petite amie du détective privé Doc Sportello surgit un beau jour, en lui racontant qu’elle est tombée amoureuse d’un promoteur immobilier milliardaire : elle craint que l’épouse de ce dernier et son amant ne conspirent tous les deux pour faire interner le milliardaire… Mais ce n’est pas si simple… C’est la toute fin des psychédéliques années 60, et la paranoïa règne en maître. Doc sait bien que, tout comme « trip » ou « démentiel », « amour » est l’un de ces mots galvaudés à force d’être utilisés – sauf que celui-là n’attire que les ennuis.

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