Donald Sutherland et Julie Christie dans Retournez pas (Don’t Look Now) de Nicolas Roeg

Ne vous Retournez pas (Don’t Look Now) – affiche

C’est devenu le mot d’ordre pour les studios, qui semblent avoir tous signé en bas de page : toute oeuvre culte et/ou classique aura droit à son remake. Aujourd’hui, il s’agit de Ne vous Retournez pas (Don’t Look Now), le thriller surnaturel angoissant de Nicolas Roeg, sorti en 1973, avec Donald Sutherland et Julie Christie.

Selon THR, StudioCanal se chargerait du financement avec les producteurs Andrew Rona et Alex Heineman de The Picture Company (Non-Stop avec Liam Neeson). Pour l’heure, aucun scénariste ni réalisateur n’est encore annoncé. Mais la mini-major française aurait l’intention de procéder comme le projet de refonte de NEW YORK 1997 : choisir un studio au talent d’écriture certain et recruter un scénariste.

Pour mémoire, Ne vous Retournez pas, adapté d’une nouvelle de Daphné du Maurier (à l’origine de Rebecca et des Oiseaux), suivait Donald Sutherland et Julie Christie dans la peau d’un couple en deuil après la mort de leur fillette noyée dans un lac accidentellement. Lors d’un séjour à Venise, ils rencontrent deux soeurs dont l’une, aveugle, prétend être médium et les avertit que leur enfant est toujours vivante. Plusieurs rencontres et visions étranges vont dès lors raviver les souvenirs douloureux du passé tandis qu’une série de crimes s’emparent de la cité italienne.

Ne vous Retournez pas est considéré comme le chef-d’oeuvre du cinéaste britannique, à qui l’on doit également L’HOMME QUI VENAIT D’AILLEURS, BAD TIMING ou encore LES SORCIÈRES. Cet ancien directeur photo sur Farenheit 451 de François Truffaut (entre autres), aborde ici les thématiques du deuil et du souvenir. Si les cinéphiles gardent en mémoire la fameuse scène de sexe, entre Donald Sutherland et Julie Christie, décrite comme particulièrement réaliste, ce classique de l’horreur a également marqué les esprits par son ambiance glauque, son montage habile, ses fausses pistes, son étrangeté fantasmagorique et son twist final.

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