À un mois et demi de la présentation au festival de Cannes (hors compétition) de MAD MAX : FURY ROAD, Tom Hardy a révélé à Esquire Magazine qu’il endossera le rôle-titre pour 3 prochains volets. Si le succès prédit devrait être bien au rendez-vous : « Tout est question de chiffres et de la façon dont ils sont interprétés. Inévitablement, c’est un business. ».
Signe que la Warner mise beaucoup sur un héros abandonné depuis 1985 avec Mad Max : Au-delà du dôme du tonnerre. Et la promotion marketing, avec les bandes annonces virtuoses et épiques dont la plus récente dévoilée en début de semaine (ci-dessous), ne viendra pas contredire les propos.
Alors que les lifting des héros des années 80 ont connu fortunes diverses (John Rambo, Rocky Balboa), ou si les toutes dernières suites de certaines franchises (Die Hard…) peinent à maintenir leur niveau, ce revival du monde post-apocalyptique de Max Rockatansky donne bon espoir : celui d’être piloté par son réalisateur et coscénariste originel, George Miller. Plus rassurant encore, l’idée de créer une nouvelle série de tentpoles avait déjà été anticipée. « Pour raconter cette histoire, nous en avons proposé deux autres » expliquait-il l’an dernier à la Comic Con, dans des propos rapportés par Comingsoon : « On avance sur un scénario et on novelise une autre histoire en parallèle, en plus de travailler sur le reste. ».
Associé au projet depuis sa mise en chantier en 2009, Tom Hardy raconte qu’il a connu un tournage mouvementé : « On était au milieu de nulle part, si bien que la Warner ne pouvait pas voir ce qui se passait, et le simple fait d’ajouter et d’enlever des éléments sur le plateau était un cauchemar. Il y avait juste cette armée de techniciens en plein milieu d’un désert de je ne sais combien de millions au km² et cette horde de tarés en cuir, comme une soirée sado-maso bizarre, ou une convention des Hell’s Angels. ».
Si les accidents furent nombreux malgré toutes les précautions, Hardy dut gérer un autre problème : des relations plutôt tièdes avec l’autre tête d’affiche, Charlize Theron. Il l’admet sans détour, le bonhomme n’est pas un monstre de diplomatie… comme Mel Gibson : « J’ai la réputation d’être difficile. Et je le suis. ». Et on se dit finalement que pour interpréter un flic nihiliste dans un monde dominé par des tribus de cannibales et des gangs de motards, c’est une qualité.
Verdict le 14 mai !
Bertrand Taillé
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