Andrés Muschietti, le réalisateur de la nouvelle version de Ça, attendue sur les écrans en septembre, aimerait bien s’emparer d’un autre roman de Stephen King, Simetierre.
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Alors que la nouvelle version de Ça (It) débarquera sur les écrans dans un peu plus d’un mois, son réalisateur, Andrés Muschietti (Mama), et sa soeur, la productrice Barbara Muschietti, ont laissé entendre qu’ils aimeraient bien adapter Simetierre (Pet Sematary) de Stephen King.
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Si tous deux détiennent déjà les droits de la courte nouvelle L’Excursion (The Jaunt), parue en 1981, Barbara Muschietti a glissé lors d’une interview accordée au Toronto Sun, relayée par iHorror, que Simetierre est une histoire qu’ils souhaiteraient aussi se réapproprier : « Nous sommes de grands fans. Si nous pouvons avoir la main dessus et faire le Simetierre que nous voulons, ce sera quelque chose. Un jour, peut-être. ».
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Ce roman macabre, paru en 1983, a connu une première adaptation sur grand écran par Mary Lambert en 1989, qui a rencontré un succès modéré au box office. Il a cependant gagné une certaine notoriété auprès des fans au fil du temps. Simetierre suit une famille (Dale Midkiff, Denise Crosby et Miko Hughes) qui s’installe dans une petite ville paisible, à proximité d’un cimetière d’animaux domestiques situé près des terres sacrées d’indiens. Leur existence va tourner au cauchemar lorsque le chat, d’abord, meurt écrasé sur la route…
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Rien est prévu, ce souhait reste dans l’éventualité du succès de Ça, qui se veut davantage une réimagination du roman paru en 1986 que le remake de la minisérie de 1990.
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Le réalisateur a indiqué d’ailleurs en juillet dernier sur Collider, ne pas avoir eu trop de difficultés à adapter le scénario de ce roman de plus de mille pages, car lui et sa soeur sont des « vrais fans » du travail de King. Les Muschietti espèrent donc que leur adaptation sera la première de plusieurs autres…
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Rappelons que l’adaptation de Simetierre est dans le coeur d’un autre réalisateur, Guillermo Del Toro, qui avait annoncé en 2015 sur son compte Twitter « qu’il tuerait pour le faire en film ». Deux ans auparavant, Paramount avait envisagé Juan Carlos Fresnadillo pour s’emparer de cette histoire d’outre-tombe.
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Stephen King, qui fêtera ses soixante-dix ans le 21 septembre prochain, reste donc plus que jamais dans l’actualité télévisuelle et cinématographique. Mais si sa bibliographie est un puits sans fond d’inspiration et une manne pour les studios, rien n’assure pour autant la qualité des adaptations sur petit et grand écrans.
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En témoigne La Tour Sombre de Nikolaj Arcel (à l’affiche française le 9 août), qui a reçu des critiques en majorité désastreuses aux États-Unis. Mais ces mauvais retours ne semblent pas réfréner les studios, qui poursuivent le développement d’une série basée sur le quatrième tome de cette saga littéraire. Prévue pour 2018, elle sera gérée par Glen Mazzara, ancien showrunner de The Walking Dead.
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En avril dernier, Akiva Goldsman, scénariste et producteur de La Tour Sombre, annonçait qu’il serait à la réalisation du remake d’un autre roman de Stephen King, Firestarter (Charlie), produit cette fois par Blumhouse.Â
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De son côté, Hulu continue d’explorer l’univers de King. Après avoir adapté en série 22/11/63, avec en vedette James Franco, la plateforme de vidéo à la demande développe Castle Rock, avec toujours JJ Abrams via Bad Robot. Cette fameuse ville imaginaire, située dans le Maine, a servi de cadre à beaucoup d’histoires de King, comme Dead Zone, Cujo, Bazaar, La Part des ténèbres.Â
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En juin dernier, Deadline indiquait que James Franco devrait d’ailleurs se replonger dans une autre adaptation d’un roman du maître, Drunken Fireworks, issu du recueil The Bazaar of Bad Dreams.
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Sur Audience Network, on peut découvrir le 9 août Mr Mercedes en série, créée par David E. Kelley (Ally McBeal), avec Harry Treadaway, Brendan Gleeson et Kelly Lynch.
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Quant à Netflix, la plateforme adapte en films le roman Jessie (Gerald’s Game) réalisé par Mike Flanagan, et la nouvelle 1922, issue du recueil Nuit Noire, Étoiles mortes. Le géant du streaming dispose également de la diffusion à l’international, dès le 25 août, de la série The Mist, diffusée sur Spike en juin dernier. Rappelons que cette histoire, tirée d’un recueil de nouvelles horrifiques paru en 1985, a été portée au cinéma par Frank Darabont en 2007.
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Bien sûr, le prolifique King, qui a aussi signé plusieurs récits sous le pseudo Richard Bachman, titille toujours sa plume. Deux romans sont parus cette année en France, respectivement en mars et mai : Fin de Ronde et Gwendy’s Button Box, coécrit avec Richard Chizmar. Un troisième, Sleeping Beauties, coécrit avec son fils cadet Owen King, est à paraître à l’automne prochain.
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