Arrietty : le petit monde des chapardeurs de Hiromasa Yonebayashi (Kari-gurashi no Arietti, 2010)
Ce dix-huitième long métrage du studio Ghibli et quatrième à ne pas être réalisé par Hayao Miyazaki ou Isao Takahata a rencontré un grand succès à sa sortie au Japon mais aussi en France. Il s’inspire d’un roman fantastique pour la jeunesse, écrit en 1952 par Mary Norton, Les Chapardeurs.
Dans la banlieue de Tokyo, sous le plancher d’une vieille maison perdue au cœur d’un immense jardin, la minuscule Arrietty vit en secret avec sa famille. Ce sont des Chapardeurs. Arrietty connaît les règles : on n’emprunte que ce dont on a besoin, en tellement petite quantité que les habitants de la maison ne s’en aperçoivent pas. Plus important encore, on se méfie du chat, des rats, et interdiction absolue d’être vus par les humains sous peine d’être obligés de déménager et de perdre cet univers miniature fascinant fait d’objets détournés. Arrietty sait tout cela. Pourtant un jour elle se fait remarquer par Sho, un jeune garçon venu se reposer avant une grave opération…
Hiromasa Yonebayashi est un jeune réalisateur qui a seulement 36 ans lorsqu’il s’occupe du film. Il s’entoure de la Française, Cécile Corbel, pour composer la musique d’Arrietty : le petit monde des chapardeurs.