Antebellum

Nouvelle Å“uvre déroutante des producteurs de Us et de Get Out, Antebellum s’annonce comme le prochain thriller horrifique.

Antebellum – poster teaser noir

Le titre, un terme latin qui désigne la période précédant la guerre civile américaine, donne une idée du thème sur lequel porte le film. Une maison coloniale, des esclaves noirs dans un champ de coton, des tenues de la fin du XIXe siècle, et soudain, un avion, un appel de la police, le monde moderne…

Si l’intriguant teaser dévoilé il y a quelques jours a de quoi troubler le spectateur, il confirme bel et bien qu’Antebellum situe une partie de son intrigue dans l’Amérique esclavagiste.

Cette nouvelle production co-signée par Gerard Bush et Christopher Renz, semble emboîter le pas au cinéma de Jordan Peele, réalisateur des phénomènes Get Out et Us, qui joue sur des atmosphères perturbantes et entremêle les faux-semblants, pour générer une terreur psychologique efficace. La recette plébiscitée d’une nouvelle tendance du cinéma d’horreur.

Autre similitude, Antebellum fait encore référence à une partie de l’histoire des Afro-Américains, avec dans la peau de l’héroïne, l’actrice et chanteuse Janelle Monáe (Les Figures de l’Ombre, Moonlight), qui campera Veronica Henley, une autrice piégée dans un monde parallèle effrayant.

À ses côtés, un casting d’adeptes de prestations fortes sur grand et petit écrans : Kiersey Clemons (New Girl, Transparent), Jena Malone (Nocturnal Animals, The Neon Demon), Eric Lange (Unbelievable, Narcos), ou encore Gabourey Sibide (Empire, Precious), dont les rôles n’ont pas été révélés.

Prévu pour le 22 avril 2020 et notamment distribué par Lionsgate, Antebellum s’annonce d’ores et déjà visuel et poignant, tout comme le laisse entendre son énigmatique affiche teaser en trois couleurs (blanc, noir, rouge) : un papillon ruisselant de sang sur un fond neutre, faisant écho à son décor rural. Un projet à suivre de près pour les amateurs d’horreur et de sueurs froides.

Joanna Wadel

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