Les Sentinelles – concept art by Ronan Toulhoat
Les Sentinelles – concept art by Greg Broadmore
Alors que Marvel et DC envahissent littéralement les écrans mondiaux, préparons-nous à voir enfin débarquer le premier film de super héros français, avec en son centre le soldat d’acier indestructible Taillefer, plongé dans l’enfer des tranchées de la Première Guerre mondiale.
Dans son communiqué, la production nous a transmis les premiers concept art de l’adaptation d’envergure de Les Sentinelles, issue de la série de bandes dessinées créée Xavier Dorison et Enrique Breccia dont trois tomes sont déjà parus chez Delcourt en 2011. Des croquis parfaitement impressionnants qui mettent déjà en avant – si ce n’est en lumière – tout le potentiel d’un futur grand film de super justicier populaire made in France, à la pâte rétro science-fiction sur fond de réalité historique.
Les Sentinelles, dont les droits de la BD ont été acquis l’année dernière, sera notamment produit par le talentueux Alexandre Aja, à qui l’on doit le remake de La Colline a des Yeux et PIRANHA 3D (notre critique). Il décrit cette adaptation comme un « Robocop dans les tranchées par Jules Verne, doublé d’une histoire humaine profonde en son cœur. Une sorte de rencontre entre Les Sentiers de la gloire et The Dark Night. ».
Les Sentinelles – concept art by Fred Augis
A la réalisation de ce projet prometteur, le trentenaire Julien Mokrani, qui a fait ses gammes dans les vidéoclips, les effets spéciaux et la photographie avant de percer avec deux courts métrages ASHES TO ASHES, situé dans l’univers de Batman avec une esthétique Frank Miller, et WELCOME TO HOXFORD.
Julien Mokrani a l’ambition de relever un défi de taille, celui de prouver ‘que le cinéma français a lui aussi les talents, les sujets idéaux pour un film de super héros’. Il s’est alors entouré d’une équipe talentueuse de dessinateurs et de designers reconnus, issus du cinéma, de la bande dessinée et du jeu vidéo. Sont à ses côtés le designer néo-zélandais Greg Broadmore (Avatar, King Kong de Peter Jackson, TINTIN de Steven Spielberg (notre critique) et District 9), le Français Vincent Aupetit, qui a travaillé sur GRAVITY (notre critique) avec les équipes du studio d’effets visuels londonien Third Floor. Ces dernières superviseront notamment ‘la confection d’un plan-séquence virtuose qui met en scène les exploits guerriers de Taillefer et de ses partenaires – dont Pégase, une Sentinelle volante munie d’une paire d’ailes mécaniques’.
L’article du Figaro raconte plus en profondeur la genèse de ce projet et la volonté de ce jeune réalisateur qui a le désir de ‘rafraîchir la mémoire du public français’, au regard des nombreux auteurs sur près d’un siècle qui ont fait naître les premiers surhommes en France, et ainsi poser une première pierre à l’édifice pour rejoindre les superproductions hollywoodiennes.
Résumé : En 1911, lors de l’intervention française au Maroc, une section secrète de l’armée, la division »Sentinelles », teste sa nouvelle arme : Taillefer, un soldat sur lequel ont été greffés des membres métalliques. Insensible aux balles, déchirant les barbelés comme du papier, le soldat d’acier semble indestructible… Jusqu’à ce qu’il s’arrête net au beau milieu du combat. Ses batteries sont à plat ! Sur fond de réalité historique, cet album de »rétro science-fiction » aux couleurs modernes et acides donne naissance, pour la première fois, à un super-héros français : Taillefer.
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