La valse de Cannes a démarré. Si Trois Souvenirs de ma Jeunesse de Arnaud Desplechin ne figure pas en compétition de la Sélection officielle de Thierry Frémaux, qui a préféré se tourner vers de nouveaux auteurs, Edouard Waintrop le récupère dans sa sélection parallèle pour la 47e Quinzaine des Réalisateurs.
Ce grand habitué de Cannes, ayant présenté cinq films dont le dernier en compétition remonte à JIMMY P (notre critique) en 2013, propose une nouvelle plongée dans l’atmosphère de Comment je me suis disputé… (ma vie sexuelle) en 1996 et se focalisera sur la jeunesse de son jeune héros Paul Dédalus.
On retrouvera au casting son acteur fétiche Mathieu Amalric, aux côtés de Quentin Dolmaire et Lou Roy Lecollinet. Selon Edouard Waintrop Trois Souvenirs de ma Jeunesse est « une brillante et déchirante histoire du temps et des amours perdus. ».
Pour rappel, le drame en noir et blanc L’Ombre des Femmes de Phillippe Garrel, avec en vedette Clothilde Courau et Stanislas Mehrar, fera l’ouverture de cette 47e Quinzaine des Réalisateurs. La sélection sera révélée le 21 avril. On en profite pour vous livrer ci-contre la belle affiche 2015, conçue par Michel Welfringer d’après une photographie de Cécile Burban.
Trois Souvenirs de ma Jeunesse sera présenté sur la Croisette le 15 mai et sortira dans les salles nationales le 20 mai 2015, distribué par Le Pacte.
Synopsis : Paul Dédalus va quitter le Tadjikistan. Il se souvient… De son enfance à Roubaix… Des crises de folie de sa mère… Du lien qui l’unissait à son frère Ivan, enfant pieux et violent…Il se souvient… De ses seize ans… De son père, veuf inconsolable… De ce voyage en URSS où une mission clandestine l’avait conduit à offrir sa propre identité à un jeune homme russe… Il se souvient de ses dix-neuf ans, de sa sœur Delphine, de son cousin Bob, des soirées d’alors avec Pénélope, Mehdi et Kovalki, l’ami qui devait le trahir… De ses études à Paris, de sa rencontre avec le docteur Behanzin, de sa vocation naissante pour l’anthropologie… Et surtout, Paul se souvient d’Esther. Elle fut le cœur de sa vie. Doucement, « un cœur fanatique ».
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