Ce n’est plus un secret pour personne, depuis très longtemps Quentin Tarantino voue une admiration sans limites au western, à la sauce spaghetti en particulier. Après être passé à l’acte avec DJANGO UNCHAINED (notre critique) et en attendant LES 8 SALOPARDS le 6 janvier, il pourrait en réaliser un troisième prochainement.
Dans un entretien accordé au magazine Première il a ainsi déclaré : « Il me faut toujours un peu de temps avant de penser à la suite. Ceci dit, je détiens les droits de ce livre que j’ai envie d’adapter depuis un bout de temps, et le moment est peut être venu de m’y atteler. Il s’agit de Forty Lashes Less One d’Elmore Leonard (…), qui pourrait être mon troisième western. Je l’envisage plus comme un projet pour la télé, sous la forme d’une mini-série de 4 ou 6 heures ».
Un projet qui pourrait vivement intéresser HBO, Showtime et, pourquoi pas, Netflix. S’il se concrétise, il marquerait alors le retour de QT sur le petit écran, après deux brèves expériences sur Urgences et Les Experts.
Par ailleurs, ce n’est pas la première fois qu’un livre d’Elmore Leonard, écrivain et scénariste américain mort en 2013, intéresse le réalisateur d’Inglourious Basterds. Punch créole, publié aux Etats-Unis en 1992, est ainsi devenu Jackie Brown au cinéma en 1997.
Plus connu pour ses polars, Elmore Leonard est aussi l’auteur de nombreux récits et nouvelles sur le western. Les deux 3h10 pour Yuma signés Delmer Daves (1957) et James Mangold (2007), sont tirés de l’un de ses livres. Forty Lashes Less One, écrit en 1972, a été édité en France en 2002 chez Rivages Noir, sous le titre français Le Zoulou de l’Ouest.
Le résumé de l’éditeur est le suivant : « Un train arrive dans une gare déserte au milieu de nulle part. À son bord, des prisonniers et leur nouveau directeur ; la prison où ils sont détenus est destinée à être fermée d’ici quelques mois. Alors, durant la période de transition, le directeur, qui croit au respect de l’individu et de ses racines, va se livrer à une expérience pour le moins étonnante en ce début du XXe siècle : il va tenter de redonner à ses prisonniers – dont un Indien et un Noir – la fierté de leur culture d’origine. C’est ainsi qu’il les laissera sortir quotidiennement de la prison dans cette région désertique, afin qu’ils aguerrissent leur corps et… s’entraînent a la course ».