Pour son prochain film, Ben Affleck explore un nouveau pan de l’Histoire, en adaptant King Leopold’s Ghost d’Adam Hochschild, consacré au roi belge Leopold II et à sa macabre colonisation du Congo.
Après la révolution iranienne d’Argo et la prohibition de Live by Night, Ben Affleck s’intéresse à une autre toile historique : celle de la colonisation de l’Afrique au XIXe siècle.
Pour son septième film, l’acteur-réalisateur a choisi de plonger le spectateur au cœur d’une période peu reluisante de l’Histoire de l’Europe, et en particulier de la Belgique, en contant l’exploitation des Congolais par le créateur de l’État indépendant du Congo, Leopold II roi des Belges.
Un personnage tyrannique, connu pour avoir pillé les richesses du pays – ivoire et caoutchouc – et réduit sa population en esclavage, lui infligeant les pires sévices. Des crimes de masse mis en lumière par une commission d’enquête dès 1904, et racontés en 1998 par le livre du journaliste d’Adam Hochschild.
Produit par Martin Scorsese, Harry Belafonte et Emma Tillinger Koskoff (Les Infiltrés, Joker) avec un scénario de Farhad Safinia (Apocalypto), King Leopold’s Ghost (Le fantôme du roi Leopold) se centrera sur un missionnaire noir américain, un journaliste d’investigation anglais et un espion irlandais, ayant contribué à dénoncer le génocide des indigènes perpétré par le régime entre 1885 et 1908. De quoi romancer ces terribles événements et créer quelques rôles à pourvoir.
D’après les premières informations livrées par Deadline, si le casting n’est pas encore constitué, le sujet tient à cœur à Ben Affleck, co-créateur de l’organisation américaine Eastern Congo Initiative, qui œuvre depuis 2010 pour aider la population de l’Est du Congo.
Un nouveau projet, qui a failli voir le jour sous la forme d’une minisérie, motivé par une énième passion de Ben Affleck. Le cinéaste hollywoodien a d’ailleurs deux autres longs-métrages sur le feu prévus pour 2020, dont Ghost Army, dédié aux soldats de l’armée américaine issus de formations artistiques, et chargés d’amplifier le nombre des troupes alliées pour duper les nazis. Une autre importance de l’Histoire à romancer.
Joanna Wadel