Prochainement à l’affiche des très attendus The French Dispatch et Mourir peut attendre, Léa Seydoux décroche le rôle principal du sixième long métrage d’Arnaud des Pallières, Le bal des folles.
Premier film français à gros budget de l’ère post-confinement, Le bal des folles sera porté à l’écran par Arnaud des Pallières, avec à la production Philippe Rousselet et Benjamin Blumental sous leur bannière Prélude, duo à qui l’on doit Le prince oublié de Michel Hazanavicius.
Le réalisateur de Michael Kohlhaas s’attaque cette fois à un drame historique inspiré de faits et de personnages réels. Comme le relate Variety, l’intrigue se déroule pendant le Carnaval de Paris en 1893. Ce thriller nous plongera au cœur de l’hôpital de la Pitié Salpêtrière, un établissement psychiatrique pour femmes jugées non conventionnelles, qui organise un bal annuel où sont conviés politiciens, artistes et mondains pour une nuit de festivités.
Léa Seydoux, que l’on retrouvera en octobre dans The French Dispatch en novembre dans Mourir peut attendre, le prochain James Bond réalisé par Cary Joji Fukunaga, incarnera pour cette première collaboration avec des Pallières, le personnage de Fanni, l’une des 150 patientes internées, sélectionnée parmi les 4500 pour participer au bal à cause de son bon comportement et de son physique. Mais ce soir là, alors que la fête parisienne, autrefois très populaire, bat son plein, son seul objectif est de retrouver sa mère dans la foule et de s’échapper.
Il aura fallu deux ans à Arnaud des Pallières pour écrire et développer, en collaboration avec la scénariste Christelle Berthevas, ce long-métrage dont le tournage devrait débuter d’ici fin 2020-début 2021, marquant ainsi la reprise des tournages après cette longue période de pause.
Un autre film sur ce sujet, cette fois adapté du roman à succès sorti en 2019 Le bal des folles de Victoria Mas, est également en préparation. Il sera mis en scène par Mélanie Laurent (Galveston) et s’inspirera du même contexte historique, mais ciblée sur les expérimentations sous hypnose du professeur Charcot sur les patientes de la Salpêtrière.
Olivia Daëron-Precy