La star de Stranger Things poursuit ses débuts au cinéma dans un premier rôle hilarant, celui d’une lycéenne catholique confrontée à ses premiers émois sexuels et amoureux.
Après le décalé Obvious Child, la scénariste Karen Maine nous offre une nouvelle histoire d’émancipation féminine avec Yes, God, Yes, une dramédie dans laquelle Natalia Dyer (Stranger Things), jeune séminariste catholique au début des années 2000, s’éveille à des plaisirs peu chastes mais bien de son âge.
Culpabilisant de s’être masturbée, Alice, étudiante dans un lycée religieux va entamer une retraite pour tenter de se réconcilier avec Jésus. Mais au lieu de la révélation divine attendue, l’adolescente va « flasher » sur Chris (Wolfgang Novogratz), un jeune conseiller censé l’accompagner dans sa rédemption.
Relayé par Collider, le premier trailer du film, qui confronte sexualité et religion, – recette dont le potentiel comique a déjà fait ses preuves -, présente une intrigue hilarante portée par deux jeunes stars du petit écran : Dyer (Nancy dans Stranger Things), dans la peau d’Alice, l’héroïne, et Alisha Boe (interprète de Jessica dans 13 Reasons Why) dans le rôle de Nina, une étudiante qui chaperonne visiblement la nouvelle arrivée. Ironiquement, les deux actrices se sont fait connaître dans des programmes destinés aux adolescents et aux jeunes adultes.
Sans emphase, le ton et l’humour légers de cette nouveauté bien accueillie par la presse américaine pourraient être une bonne surprise. Surfant sur la tendance des scénarios qui explorent autrement sexualité et le premier amour, thèmes longtemps abordés par un point de vue masculin, Yes, God, Yes et son angle féminin s’avère déjà séduisant, et peut-être plus mature que nombre de comédies du genre, potaches et peu éclairées.
Yes, God, Yes sortira aux États-Unis sur grand écran dans certains drive-ins le 24 juillet prochain, et disponible en VOD sur les plateformes de location à partir du 28 juillet.