Un reboot du film d’horreur culte sorti en 1973 se prépare, piloté par Morgan Creek, label derrière les Ace Ventura et The Thing (2011).
La nouvelle devrait faire pâlir d’horreur plus d’un adepte du grand classique de William Friedkin, et en intriguer d’autres. Quoiqu’il en soit, dans la salve de revisites qui occupe Hollywood ces dernières années (Carrie, Ça, Halloween), le remake de L’Exorciste (The Exorcist), pilier du cinéma horrifique, ne passera pas inaperçu.
S’inscrivant dans la lignée du dernier volet de la franchise – qui compte quatre films et une série Fox – sorti dans les salles obscures en 2005, le projet sur lequel peu de détails sont encore disponibles a été annoncé en une ligne ce 18 août par Deadline, qui pour seule précision dévoile que le studio prévoirait une sortie en 2021, sans plus d’informations sur la distribution et le casting du futur long-métrage.
C’est malgré tout une relance surprenante pour un sujet qui l’est moins, Morgan Creek l’ayant évoqué en 2015, assurant ne « jamais tenter un remake de l’Exorciste ». Une affirmation dont on peut à présent saisir l’ironie.
Le premier opus du nom débarqué sur les écrans en 1973 aura marqué plusieurs générations de spectateurs et l’histoire du genre. Oscarisé pour le Meilleur scénario adapté en 1974, le métrage tiré du roman éponyme de William Peter Blatty s’inspire d’une histoire vraie, celle de l’exorcisme d’un enfant dont l’auteur aurait eu vent lorsqu’il était encore étudiant.
Transposé à Washington et centré sur le cas d’une jeune fille du nom de Regan McNeil (impressionnante Linda Blair), victime de possession démoniaque, le culte hissé au rang de classique du cinéma d’horreur par l’American Film Institute déploiera une mise en scène et une atmosphère travaillées, assorties d’effets spectaculaires pour l’époque, restant plus qu’honorables à ce jour, le tout mis en musique par la bande originale incontournable de Lalo Schifrin et le maquillage prodigieux de Dick Smith.
Des ingrédients qui feront du film un grand succès parmi les plus rentables de cette veine, avec plus de 2 milliards de recettes générées dans le monde depuis sa sortie.
Un résultat bien loin des échecs de ses suites et de son prequel, auxquels Linda Blair refusera de participer, après la profonde déception du second volet pour l’actrice. Reste à savoir si ce nouveau projet sera ou non digne de son modèle.