Après avoir réalisé Venom : Let There Be Carnage et être apparu en tant qu’Alfred dans The Batman, Andy Serkis passe du côté de l’animation avec l’adaptation du roman culte de George Orwell, La Ferme des animaux, scénarisé par Nicholas Stoller.
Paru en 1945, La Ferme des animaux est un roman culte de l’écrivain George Orwell, derrière le dystopique 1984. Dans ce roman court, et dans les grandes lignes, les animaux d’une ferme se révoltent dans le but de chasser les humains qui les asservissent afin de créer une société plus juste. Cette fable animalière est une métaphore de la Révolution russe et une critique envers le régime soviétique et ceux totalitaires en général.
Ce roman a fait l’objet de plusieurs adaptations sous forme de téléfilm, bande dessinée et pièce de théâtre. C’est en 2018 que Netflix acquiert les droits et qu’Andy Serkis est annoncé à la réalisation mais la production est finalement allouée à sa société de production The Imaginarium. L’animation a été confiée au leader mondial Cinesite qui a récemment travaillé sur La Famille Addams.
Le scénario sera écrit par le Britannique Nicholas Stoller qui s’est notamment illustré sur des comédies et films pour enfants : Les Voyages de Gulliver, Zoolander 2, Nos Pires Voisins 2, Cigognes et Cie, Dora et la Cité perdue…
Andy Serkis s’est d’abord fait connaître grâce à la performance capture qui lui vaut les rôles de Gollum dans la trilogie du Seigneur des Anneaux de Peter Jackson ou encore de Caesar dans celle de La Planète des Singes. Il fait ensuite ses débuts derrière la caméra en tant que réalisateur de la seconde équipe de tournage sur la franchise Le Hobbit, avant de voler en solo pour Breathe sur la vie de Robin Cavendish avec Andrew Garfield (Spider-Man : No Way Home) en 2017.
La Ferme des animaux marquera le quatrième long-métrage (Mowgli : La Légende de la jungle, Venom : Let There Be Carnage) du cinéaste qu’il porte depuis des années : « Le parcours pour transposer cette histoire extraordinaire à l’écran a finalement été récompensé […], nous espérons que notre version de ce chef-d’œuvre toujours aussi pertinent sera émotionnellement puissante, humoristique et accessible à tous les âges. Un conte, non seulement pour notre époque, mais également pour les générations à venir. »
Emilie Bollache