Focus sur les premières rencontres audiovisuelles franco-israéliennes, organisées par les services culturels et économiques de l’Ambassade de France en Israël, qui ont eu lieu les 28, 29 et 30 novembre 2010.
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Ces premières rencontres audiovisuelles franco-israéliennes se sont déroulées dans l’auditorium Eretz Israel à Tel Aviv les 28, 29 et 30 novembre 2010, en présence de la Ministre de la Culture et des Sports, Limor Livnat, du maire de Tel Aviv, Ron Huldai et de l’Ambassadeur de France en Israël, Christophe Bigot. Son objectif est de renforcer une coopération déjà existante entre les deux pays, qui dans le secteur culturel, est un exemple de la qualité des relations. Une trentaine de professionnels français ont participé à ces échanges, dans l’ensemble du secteur audiovisuel et des médias numériques : diffuseurs (Arte, France Télévisions, M6, France 24…), producteurs (Cinétévé, Bix Films, zodiak…), institutionnels (CNC, Ina, Copeam), sites internet, scénaristes et réalisateurs. Un accord de coproduction signé en 2002, a permis à de nombreux films d’être reconnus par la critique autant que par le public. Ainsi, le responsable international des coproductions du CNC, Julien Ezanno, indique que depuis 2003, 34 longs métrages israéliens ont été soutenus et 20 distribués en salles avec en moyenne 80 000 entrées et 200 000 € de revenu brut de distribution.
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Par ailleurs la chaine culturelle Arte, qui a su très tôt percevoir le potentiel de ce secteur, a « davantage investi dans le cinéma israélien que l’ensemble des chaînes de télévision israéliennes » a déclaré Marek Rozenberg, président de l’Académie du cinéma israélien. Son PDG Jérôme Clément a aidé des réalisateurs tels Etgar Keret (Les méduses), Samuel Maoz (Lebanon), Eran Ricklis (Les citronniers, Le voyage du directeur des ressources humaines), Keren Yedaya (Trésor), ou encore Ari Folman (Valse avec Bachir) à se faire connaître internationalement. Ce dernier travaille également avec Arte sur une série animée de science-fiction. En tout, ce sont 19 longs métrages et 70 programmes qui ont été coproduits par la chaîne depuis 2001. De plus Limor Livnat, Ministre israélienne de la Culture et des Sports et Frédéric Mitterand ont signé le 5 novembre 2010, un mémorandum qui renforcera la collaboration entre les deux pays en permettant entre autres à Israël d’accéder au Fonds Sud, géré par le CNC.
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« Pourquoi le cinéma israélien a-t-il explosé cette dernière décennie ? Le pays jouit d’une grande liberté et affiche une forte capacité à s’autoanalyser » avance Jérôme Clément. De son côté Fabienne Servan-Schreiber (Cinétévé) a constaté que « le coup de projecteur sur le cinéma israélien a changé le regard des producteurs français sur la création locale. L’offre est foisonnante et le milieu professionnel très dynamique ».
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Par GGJ (sources Le Film Français, L’Ambassade de France en Israel)
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