THR nous confirme que le biopic Mandela : Long Walk to Freedom, adapté de l’autobiographie éponyme de l’ancien président de l’Afrique du Sud, suit son cours. Pour rappel, Idris Elba (PROMETHEUS – notre critique) incarnera le légendaire leader de la lutte contre l’apartheid et Naomie Harris (SKYFALL – notre critique) sera sa femme Winnie. L’adaptation est écrite par William Nicholson (LES MISERABLES – notre critique) et réalisée par le Britannique Justin Chadwick (Deux SÅ“urs pour un Roi). La Weinstein Company vient récemment d’acquérir les droits de distribution pour l’Amérique du Nord, l’Australie et la Nouvelle-Zélande. Pathé se chargera du Royaume Uni et de la France. Aucune date de sortie précise n’est annoncée pour le moment mais le film serait prévu en 2014.
C’est un projet de longue haleine. En effet le producteur, Anant Singh de Distant Horizon, a pris contact avec Nelson Mandela alors que ce dernier était encore prisonnier des autorités sud-africaines, et il a acquis les droits du livre en 1996. Il a entamé des discussions avec la Weinstein Company à partir de 1999, et selon Harvey Weinstein « Il y a eu de nombreux abandons puis redémarrages, mais si les choses doivent fonctionner elles fonctionnent, et Anant Singh a effectué un travail magistral pour produire cette épopée contemporaine. Grâce à Anant et Bob De Niro, j’ai rencontré Nelson Mandela qui fut l’une des rencontres majeures de ma vie ».
Mandela : Long Walk to Freedom a été tourné en Afrique du Sud à la fin du mois de mai 2012 dans la province Zouloue de KwaZulu-Natal, et ensuite au Cap, à Johannesburg et enfin dans la province où vit Madiba (nom tribal de Mandela) Le Cap Oriental. Le casting est essentiellement composé de stars sud-africaines : Tony Kgoroge, Riaad Moosa, Zolani Mkiva, Jamie Bartlett, Lindiwe Matshikiza, Deon Lotz et Terry Pheto.
Clint Eastwood avait déjà consacré un film à cet homme légendaire, leader pacifique de la lutte pour les droits civils dans Invictus avec Morgan Freeman et Matt Damon, qui se déroulait durant le premier mandat de Nelson Mandela. En 1995, l’Afrique du Sud devait organiser la Coupe du Monde de Rugby à XV. Alors que le pays était encore profondément divisé, il a eu le sentiment que le sport pourrait être un moyen créer un sentiment d’union nationale.