Après Polisse récompensé par le Prix du Jury à Cannes en 2011, Maïwenn revient sur la croisette à nouveau en compétition avec MON ROI (notre critique). Quasiment toute l’équipe était présente pour le photocall cannois ce lundi 18 mai.
À la suite d’un grave accident de ski, Tony, une jeune avocate, interprétée par Emmanuelle Bercot, également réalisatrice de LA TETE HAUTE (notre critique), présenté en ouverture de la 68e édition, part en rééducation dans un établissement spécialisé. C’est l’occasion de faire le point sur l’histoire d’amour chaotique et destructrice qu’elle vit, depuis une dizaine d’année, avec Giorgio, un restaurateur flambeur, joué par Vincent Cassel.
Si le public a assez bien accueilli ce quatrième long métrage de la réalisatrice, la presse critique, aussi bien française qu’étrangère, est quant à elle partagée.
Autre long métrage en lice pour la palme d’Or également, Carol de Todd Haynes, avec Cate Blanchett et Rooney Mara. Le réalisateur fut découvert en 1995 à la Quinzaine des Réalisateurs où il présentait Safe. Trois années plus tard, il a eu les honneurs de la Sélection officielle avec Velvet Goldmine. Avec son nouveau film, il nous plonge dans le New-York des années 1950. Carol, une femme élégante et séduisante, se sent attirée par Thérèse, la jeune vendeuse d’un magasin de luxe de Manhattan.
Malgré la présence rayonnante de Cate Blanchett, que le réalisateur avait déjà dirigé sur I’m Not There (2006), cette histoire d’amour lesbienne n’a pas totalement convaincu une partie des critiques. On peut effectivement lui reprocher une facture certainement trop académique.
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Ce dimanche se déroulait également le photocall d’Une Histoire d’Amour et de Ténèbres (A tale of Love and Darkness), le premier long métrage de Natalie Portman en tant que réalisatrice. Présenté samedi en Séances spéciale, ce conte dramatique était très attendu. Trop peut-être et, malgré l’indulgence accordée pour ses premiers derrière la caméra, cette adaptation du roman autobiographique éponyme d’Amos Oz a fortement déçu.
Autre film qui fut présenté en Séance spéciale, Asphalte de Samuel Benchetrit. Tiré de ses Chroniques de l’asphalte, cette cinquième réalisation nous conduit vers un immeuble d’une cité de banlieue dont l’ascenseur est en panne et à la rencontre de six voisins. Cette comédie aigre-douce et déjantée, réunit un casting atypique avec Isabelle Huppert, Valeria Bruni-Tedeschi, Tassadit Mandi, Gustave Kerven, Michael Pitt (le frère de Brad) et Jules Benchetrit (le fils de Samuel).
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(© Philippe Prost, photographe pour CineChronicle)