Après Woody Allen, le Festival de Cannes a accueilli ce samedi deux autres habitués, Nanni Moretti et Gus Van Sant. Tous deux, respectivement lauréats de la Palme d’or pour La Chambre du fils (2001) et Elephant (2003), sont venus défendre leur nouvelle œuvre en compétition.
Dans Habemus Papam, présenté à Cannes en 2011, le cinéaste italien interprétait un psychanalyste à l’écoute d’un pape confronté à une crise de foi. Ici, il joue dans MIA MADRE (notre critique) le frère d’une réalisatrice en plein doute (Margherita Buy) qui doit faire face et se préparer à la mort de sa mère alors qu’elle est en plein tournage de son film. Cette comédie dramatique, en partie autobiographique comme très souvent chez Moretti, a conquis une bonne partie de la critique, française et étrangère. Au point qu’elle en a fait son premier favori pour la Palme d’Or. Lors du photocall, Nanni Moretti était entouré de Margherita Buy, Giulia Lazzarini, Beatrice Mancini et de John Turturro qu’il dirige pour la première fois.
Ce fut ensuite au tour de l’Américain Gus Van Sant, accompagné de Naomi Watts et de Matthew McConaughey, de venir défendre LA FORÊT DES SONGES (The Sea of Trees – notre critique). Cette réflexion métaphysique a fait la quasi unanimité contre elle auprès de la presse critique française et internationale.
La journée s’est terminée sur une claque visuelle originale avec MARYLAND de Alice Winocour (notre critique) dans la section Un Certain Regard, avec toute l’équipe présente dont Matthias Schoenaerts, Diane Kruger et le compositeur Gesaffeltstein. S’est déroulée plus tard la première Séance de Minuit consacrée à AMY. Le documentaire controversé d’Asif Kapadia retrace la vie, la carrière et le destin tragique de la chanteuse britannique Amy Winehouse, décédée à 27 ans, le 23 juillet 2011, suite à un abus d’alcool après une période d’abstinence.
On clôt cette journée de samedi sur la montée des marches et quelques belles robes de stars…
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(© Philippe Prost, photographe pour CineChronicle)