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La 20th Century Fox a récemment acquis les droits d’Irredeemable, une série de comics écrite par Mark Waid et dessinée par Peter Krause, parue en 2009 aux États-Unis chez Boom!Studios. Titrée Irrécupérable, elle a été traduite et diffusée en France l’année suivante par les éditions Delcourt.
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Selon Deadline, Adam McKay, colauréat de l’Oscar du meilleur scénario pour THE BIG SHORT (notre critique), devrait se glisser derrière la caméra. Il est apparemment un grand fan des films de super-héros. Il a dernièrement collaboré au scénario d’Ant-Man et serait en train de travailler sur la suite, avec Paul Rudd.
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Le voilà donc désormais seul aux commandes d’un tout nouvel univers de super-héros. Le scénario de cette nouvelle version d’Irredeemable sera écrite par le Norvégien Tommy Wirkola, qui a écrit et réalisé les Dead Snow et Hansel et Gretel : Witch Hunters. Adam McKay agira également à la production via Gary Sanchez, sa société co-créée avec Will Ferrell.
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Le personnage principal de cette bande dessinée se nomme le Plutonien, le plus grand super-héros que la Terre ait jamais porté. Hélas, après avoir passé sa vie à protéger le monde, il change brusquement et devient le plus grand super-vilain de tous les temps détruisant tout ce qu’il a défendu. Ses anciens coéquipiers, membre du Paradigme, tentent alors de comprendre ce qui est arrivé au meilleur d’entre eux.
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En choisissant de transposer cette histoire sur grand écran, la Fox lorgne manifestement du côté de DEADPOOL (notre critique) qui, avec plus de 761 millions de recettes mondiales, reste le film classé R le plus rentable à ce jour. Une suite est d’ailleurs en préparation. Pourtant, à la différence des sagas estampillées Marvel ou DC, l’auteur d’Irredeemable n’hésite pas à faire mourir certains des protagonistes ; détail plutôt inhabituel dans ce genre.
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Pour mémoire, cette série s’est achevée en 2012 après la publication d’une trentaine de numéros. Un spin-off, baptisé Incorruptible a également vu le jour à la même époque. Le comic original s’est vendu à plus d’un million d’exemplaires et a valu à Mark Waid le Prix Eisner (sur trois récompenses) du meilleur scénariste.