Cannes Classics a enfin dévoilé sa sélection qui sera dédiée cette année à l’histoire du Festival de Cannes dans le cadre de sa 70e édition.
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Cannes Classics a programmé pour ce 70e Festival de Cannes vingt-quatre séances, cinq documentaires et un court métrage, issus de tout pays. Ou plus exactement des nations qui ont su transformer ce Festival en « terre de découvertes cinématographiques ».
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De La Bataille du Rail de René Clément (1946) à Le Songe de la Lumière de Victor Erice (1992), cette section belle et foisonnante, née durant l’avènement du numérique, et qui se dévoue avec ferveur à la valorisation et à la préservation du cinéma du patrimoine mondial, célébrera ainsi seize films qui ont marqué l’histoire du plus grand Festival du monde.
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Plusieurs Palmes d’or seront à l’honneur comme Que le Spectacle commence de Bob Fosse (1979), L’Homme de Fer d’Andrzej Wajda (1981), La Permission de Yilmaz Güney (1982) et La Ballade de Nayarama de Shôhei Imamura (1983). Mais aussi des Grands Prix tels que Le Salaire de la Peur de Henri-Georges Clouzot (1952) et Blow Up de Michelangelo Antonioni (1966).
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Si la plupart des films seront projetés en DCP 2K et/ou 4K, L’Atalante de Jean Vigo sera présenté en 35mm, un choix volontaire de Gaumont. La section fera d’ailleurs encore la part belle à d’autres films classiques restaurés parmi lesquels Belle de Jour de Luis Bunuel, Et au milieu coule une rivière de Robert Redford.
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Et comme de coutume, Cannes Classics proposera ses documentaires sur le cinéma. On retient notamment Jean Douchet, l’enfant agité de Fabien Hagège, Guillaume Namur et Vincent Haasser, dont le récit suivra trois jeunes cinéphiles qui interrogent les amis et anciens élèves de Jean Douchet tout en dévoilant l’homme et sa philosophie critique. Mais aussi Filmworker de Tony Zierra centré sur le jeune acteur Leon Vitali qui abandonna sa carrière après Barry Lindon pour devenir le fidèle bras droit de Stanley Kubrick. Ou bien encore Cary Grant : de l’autre côté du miroir de Mark Kidel centré sur l’acteur hollywoodien qui entame une cure au LSD pour se libérer de ses démons.
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Le 70e Festival de Cannes, présidé par Pedro Almodovar, se déroulera du 16 au 28 mai 2017. Vous pouvez retrouver ici la Sélection officielle, les compléments de Sélection, la Quinzaine des Réalisateurs et la Semaine de Critique.
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SÉLECTION CANNES CLASSICS 2017
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UNE BRÈVE HISTOIRE DU FESTIVAL DE CANNES
- 1946 : La Bataille du Rail de René Clément (France) : Grand Prix International de la mise en scène et Prix du Jury International
- 1953 : Le Salaire de la peur de Henri-Georges Clouzot (1952, France, Italie) : Grand Prix
- 1956 : Un petit carrousel de fête de Zoltán Fábri (1955, Hongrie) : en Compétition
- 1957 : Vers l’inconnu ? de Georges Nasser (Liban) : en Compétition
- 1967 : J’ai même rencontré des Tziganes heureux d’Aleksandar Petrović (Serbie) : en Compétition, Grand Prix Spécial du Jury, Prix de la Critique Internationale – FIPRESCI ex-aequo
- 1967 : Blow-up de Michelangelo Antonioni (1966, Royaume-Uni, Italie, ÉtatsUnis) : Grand Prix International du Festival
- 1969 : Matzor (Siège) de Gilberto Tofano (Israël) : en Compétition
- 1970 : Soleil O de Med Hondo (Mauritanie, France) : Semaine de la Critique
- 1976 : Babatu, les trois conseils de Jean Rouch (Niger, France) : en Compétition
- 1976 : L’Empire des sens de Nagisa Oshima (France, Japon) : Quinzaine des Réalisateurs
- 1980 : All that Jazz (Que le spectacle commence) de Bob Fosse (1979, ÉtatsUnis) : Palme d’or
- 1981 : L’Homme de fer d’Andrzej Wajda (Pologne) : Palme d’or
- 1982 : La Permission de Yilmaz Güney, réalisé par Serif Gören (Suisse) : Palme d’or ex-aequo, Prix de la Critique Internationale – FIPRESCI
- 1983 : La Ballade de Narayama de Shôhei Imamura (Japon) : Palme d’or
- 1992 : El sol del membrillo (Le Songe de la lumière) de Victor Erice (Espagne) : Compétition, Prix du Jury ex-aequo, Prix de la Critique Internationale – FIPRESCI
- 1951-1999 : Une brève histoire des courts métrages présentés par le Festival de Cannes
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D’AUTRES ÉVÉNEMENTS, D’AUTRES FILMS RESTAURÉS, D’AUTRES INVITÉS
- Madame de… de Max Ophüls (1953, France) : Séance proposée en hommage à Danielle Darrieux à l’occasion de son anniversaire, et présentée par Dominique Besnehard, Pierre Murat et Henri-Jean Servat qui présentera la dernière interview filmée de Danielle Darrieux.
- L’Atalante de Jean Vigo (1934, France) en copie restaurée 35mm
- Native Son (Sang noir) de Pierre Chenal (1951, Argentine)
- Paparazzi de Jacques Rozier (1963, France)
- Belle de jour de Luis Buñuel (1967, Espagne, France)
- Et au milieu coule une rivière de Robert Redford (1992, États-Unis)
- Lucía de Humberto Solas (1968, Cuba)
DOCUMENTAIRES SUR LE CINÉMA
- La belge histoire du festival de Cannes de Henri de Gerlache (2017, Belgique)
- Filmworker de Tony Zierra (2017, États-Unis)
- Becoming Cary Grant (Cary Grant – de l’autre côté du miroir) de Mark Kidel (2017,France)
- Jean Douchet, l’enfant agité de Fabien Hagège, Guillaume Namur, Vincent Haasser (2017, France)