Scream (1996)
Après un léger passage à vide dans sa carrière, Wes Craven renoue avec le succès grâce à Scream et à son tueur au masque inspiré du tableau Le cri d’ Edvard Munch.
À l’instar de la saga Freddy, le réalisateur puise son inspiration dans le mécanisme de la peur primale du jeune adorateur de films d’horreur, en jouant cette fois sur l’identité du tueur masqué. Ce dernier a pour la première fois le visage de ses victimes. En laissant penser qu’il aborde l’influence néfaste d’un cinéma de la violence sur un public jeune et influençable, Wes Craven se garde bien de verser dans le discours simpliste et moralisateur. Il tend plutôt vers une vision ironique sur son propre cinéma.
Scream lance dès lors une saga mémorable avec trois autres films, dont la suite la plus marquante reste Scream 3 qui obtient un succès fulgurant au box-office, faisant au passage un joli clin d’œil à Hollywood.
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