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Apres un démarrage en douceur et un voyage dans le passé avec CAFÉ SOCIETY (notre critique), le festival a repris sa vitesse de croisière. Il a même démarré sur les chapeaux de roues avec plusieurs films de la Sélection officielle (compétition, hors compétition et Un Certain Regard) et l’ouverture des sections parallèles de la Semaine de la Critique et de la Quinzaine des Réalisateurs.
Du côté de la compétition, les festivaliers ont pu découvrir des 8h30 RESTER VERTICAL d’Alain Guiraudie (notre critique). Son précèdent long métrage, L’INCONNU DU LAC (notre critique), avait obtenu le prix de la mise en scène à Un Certain Regard en 2013. Ce road trip sur fond de déclassement et de désir de paternité s’inscrit dans le sillon de L’Inconnu du Lac et du Roi de l’évasion, où le réalisateur traitait déjà de l’homosexualité. La projection fut suivie du photocall et de la conférence de presse. Mais de bon matin, il fallait déjà faire le premier d’une série de choix cornéliens et essayer de jongler avec les horaires et les séances.
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Dans la foulée, le Grand Théâtre Lumière enchaînait avec Money Monster, présenté Hors compétition avec du beau monde au générique. Outre Jodie Foster à la réalisation, son second long métrage hors compétition à Cannes après Le Complexe du Castor en 2011, ce thriller politique réunit George Clooney, Julia Roberts, Jack O’Connell et Dominic West. Il sortira le 8 juin en France.
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Un Certain Regard débutait avec Clash du cinéaste égyptien Mohamed Diab, remarqué en 2011 avec Les Femmes du bus 678 dans lequel il dénonçait le harcèlement sexuel dans son pays. Cette fois, il s’intéresse toujours à l’Egypte, particulièrement à celle de 2013, qui voit s’affronter révolutionnaires, frères musulmans et l’armée. L’action et la confrontation se déroulent essentiellement à l’intérieur d’un fourgon anti-émeute.
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L’autre film en compétition de la journée, SIERANEVADA (notre critique) du réalisateur roumain Cristi Puiu, était lui aussi un huis clos. Malgré ses qualités, le film pèche par sa longueur (près de 3 heures).
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Le ciel cannois, bleu et dégagé, et le temps ensoleillé contrastaient avec la noirceur des thèmes abordés lors de cette journée. Heureusement Cannes Classics permettait de (re)voir quelques œuvres autour de l’amour, comme Gueule d’Amour de Jean Grémillon, Valmont de Milos Forman ou Retour à Howards End de James Ivory.
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