Le réalisateur danois Bille August prépare un biopic consacré à Gianni Versace, avec Antonio Banderas dans le rôle du célèbre couturier italien disparu à l’âge de 50 ans en 1997.
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Antonio Banderas devrait se glisser dans la peau de Gianni Versace dans le prochain film de Bille August consacré au couturier assassiné en 1997 devant sa villa à Miami. C’est au cours du Ischia Global Film and Music Festival, qui s’est tenu la semaine dernière en Italie, que le réalisateur de Night Train to Lisbon et de Goodbye Bafana a annoncé la nouvelle.
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Selon les médias italiens, cités par WWD, le tournage devrait démarrer en décembre à Milan, avant de se poursuivre à Reggio Calabria, ville natale du couturier dans le sud du pays, et à Miami en Floride. Les détails du scénario sont encore gardés secrets.
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Contactée par WWD, la marque de luxe aujourd’hui dirigée par Santo et Donatella Versace, le frère et la sœur du créateur, a précisé qu’elle « n’avait ni autorisé ni été impliquée d’une quelconque manière dans le film » et que par conséquent, ce dernier « ne devrait être considéré que comme une œuvre de fiction ».
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Coïncidence de l’histoire, Antonio Banderas s’est lui même récemment intéressé à l’univers de la haute couture. Après avoir étudié à la célèbre Central Saint Martins, école qui a formé quelques-uns des stylistes anglais les plus influents, à l’instar de Stella McCartney, Alexander McQueen ou encore John Galliano, l’acteur espagnol a récemment sa première collection pour la marque scandinave Selected.
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Le biopic sera la deuxième collaboration entre August et Banderas. Les deux hommes avaient en effet déjà travaillé ensemble pour La Maison aux Esprits, adaptation du roman éponyme d’Isabel Allende sorti en 1994, avec Jeremy Irons, Meryl Streep, Glenn Close, Vanessa Redgrave et Winona Ryder.
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Pour mémoire, le réalisateur danois est l’un des rares à avoir obtenu deux Palmes d’or, aux côtés de Haneke, Coppola, Kusturica, Imamura, les frères Dardenne et dernièrement Loach. La première en 1988 pour Pelle le Conquérant (par ailleurs Oscar du meilleur film et Golden Globe du meilleur film étranger) et la deuxième en 1992 pour Les Meilleures Intentions, sur un scénario d’Ingmar Bergman.