Louis Garrel en Jean-Luc Godard – Le Redoutable de Michel Hazanavicius
Louis Garrel, méconnaissable en Jean-Luc Godard dans Redoutable de Michel Hazanavicius.
.
.
.
Louis Garrel en Jean-Luc Godard – Le Redoutable
Louis Garrel, lunettes épaisses et crâne dégarni. Difficile de reconnaître l’acteur et réalisateur de LES DEUX AMIS (notre critique) dans la peau de Jean-Luc Godard. Ces images, récemment publiées sur le compte Facebook de Michel Hazanavicius, sont celles de LE REDOUTABLE, le prochain film du réalisateur de THE ARTIST (notre critique).
.
Le long métrage, inspiré d’Un an après, l’autobiographie de Anne Wiazemsky parue chez Gallimard en 2015, revient sur l’histoire d’amour entre le réalisateur et la comédienne-auteure, par ailleurs petite-fille de François Mauriac. Le récit évoque également les différents films qu’ils ont fait ensemble : de La Chinoise (1967) à Week-end (1967) en passant par Le gai savoir (1968) ou encore Vent d’est (1969).
.
Face à Louis Garrel, on retrouve Stacy Martin, héroïne de Nymphomaniac de Lars Von Trier et TAJ MAHAL de Nicolas Saada (notre critique), dans le rôle de la jeune muse du cinéaste de la Nouvelle Vague. Pour mémoire, Wiazemsky avait rencontré Godard alors qu’elle n’avait que 19 ans en 1966 sur le tournage de Au hasard Balthazar de Robert Bresson. Notons que le scénario est écrit par Michel Hazanavicius et que Bérénice Bejo sera également au générique.
.
En attendant de pouvoir le découvrir dans Le Redoutable, Louis Garrel sera cette année à l’affiche de Planetarium de Rebecca Zlotowski, aux côtés de Natalie Portman et Lily Rose Depp (en salles le 16 novembre), et de MAL DE PIERRE (notre critique) de Nicole Garcia, avec Marion Cotillard (sortie le 19 octobre).
.
Aucune date de sortie n’a encore été annoncée pour Le Redoutable, mais on peut penser que Michel Hazanavicius ne voudra pas manquer une nouvelle apparition au Festival de Cannes, qui se déroulera du 17 au 28 mai 2017. Le réalisateur a déjà présenté deux films sur la croisette : The Artist, qui a valu à Jean Dujardin de recevoir le prix d’interprétation masculine avant de rafler l’Oscar du meilleur acteur en 2012, et THE SEARCH (notre critique), deux ans plus tard.
.
.
